23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 12:34

 

Ne sous-estimez pas les travaux d’aiguilles. Les aiguilles de l’acupuncteur peuvent guérir de tous les maux, celles de l’adepte de vaudou peuvent tuer. Les aiguilles vous recousent quand la peau est (ou a été) pourfendue, elles s’activent pour vous vêtir dans les usines de tissage et les ateliers de couture. C’est même avec une aiguille que le médecin des urgences, dépêché sur place, a délivré un couple transformé en jumeaux siamois pendant l’accomplissement d’un adultère en milieu forestier. L’aiguille est philosophie de vie quand on cherche son bonheur, comme on cherche une aiguille dans une botte de foin.
Le tricot, nouvel étendard féministe
Le tricot à l’aube d’une révolution ? C’est la thèse défendue dans quelques éditos de la presse mondiale. Le Monde titre : « Le tricot, nouvel étendard féministe ». Et pourquoi pas ? N’oublions pas les tricoteuses de la révolution qui savaient aussi bien couper le fil de leur ouvrage que les têtes des réfractaires à l’idée de république. Une maille à l’endroit, une maille à l’envers et une tête par terre. Les petits de l’époque portaient de la layette en laine et en haine.
Femmes de tous pays, à vos tricots ! Aux États-Unis, elles tricotent des utérus à envoyer aux élus favorables à l’avortement. Les adeptes du mouvement des Pussycats portent un bonnet rose tricoté main comme emblème. Mon amie Julia tricote des sacs-vulves et des sacs-verges, pour ne pas tomber dans le rituel vieillot des chaussons pour bébé et des maniques pour manipulation des casseroles chaudes. Mamema tricote des « manteaux » pour la cafetière. Pour éviter la souffrance du café dans son récipient posé sur la table. «  Bisch doch kein Kaffi meh wann de kalt bisch  ». Préserver la personnalité profonde du café liquide, c’est la révolution woke menée par Mamema.

Des moutons et un cerveau
Tricoter, c’est participer au monde. Dieu nous a donné les moutons et un cerveau pour que nous sachions quoi faire de ces bestioles. La révolution vestimentaire, après des siècles de feuilles de vignes et de dépouilles de sanglier. Dieu a donné à certains des cerveaux à fort QI, comme Einstein, Edison ou Moulinex, et surtout comme Herbert Rein, celui qui a inventé le fil à tricoter en acrylique ! Une vraie révolution ! Enfin des pulls sans avoir à élever des moutons et en faire du méchoui après… La broche à méchoui étant l’Ehpad du monde ovin.
J’ai tricoté, je tricote et je tricoterai. J’ai tout tricoté pour mes enfants, du pull à la robe, en passant par les ponchos et les pantalons, jusqu’à leur révolution : « Je ne veux plus de pull tricoté ! Ça gratte. » Le tricot mène à tout. Même aux plaintes pour sadisme. Ach ! Tricoter des pulls qui grattent par mesure de rétorsion envers les ingrats, les cruels et les dentistes (eh oui ! je n’aime pas les dentistes). Le tricot peut aussi être l’art de faire « iech ». C’est, dans ce cas-là, une protestation pacifique. Une révolution douce. I have a dream.

Huguette Dreikaus ? 
  non ....ce n'est pas moi....
mais toutes les deux... alsaciennes  ....

 

 

 

 

 

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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 12:51

 

 

 

  1. Je continuerai à croire,
  2. même si tout le monde perd espoir.
  3. Je continuerai à aimer,
  4. même si les autres distillent la haine .
  5. Je continuerai à construire,
  6. même si  les autres détruisent.
  7. Je continuerai à parler de paix,
  8. même au milieu d'une guerre.
  9. Je continuerai à illuminer,
  10. même au milieu de l'obscurité.
  11. Je continuerai à semer,
  12. même si les autres piétinent la récolte.
  13. Et je continuerai à crier,
  14. même si les autres se taisent.
  15. Et je dessinerai
  16. des sourires sur des visages en larmes
  17. Et j'apporterai le soulagement,
  18. quand on verra la douleur.
  19. Et j'offrirai des motifs de joie
  20. là où il n'y a que tristesse .
  1.  

 

 

 

 

 

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13 mars 2023 1 13 /03 /mars /2023 12:06

 

 

 

 

 

« Hann er Erd ? Avez-vous une prise de terre ? » C’est le b.a.-ba de la sécurité électrique et la certitude de ne pas finir électrocuté car le danger électrique est dérivé vers l’extérieur, dans le sol. Il n’y a donc que la société protectrice des vers de terre qui a des soucis à se faire !
Il y a des prises de terre partout dans notre vie. Nous dévions nos angoisses les plus terribles vers le futile et le « Mumbitz » (foutaise). Mon copain Patrice a été projeté dans le fossé par un véhicule qui lui a fait un refus de priorité. J’étais la première sur place. Les médecins diagnostiqueront une fracture du bassin, une blessure ouverte à la tête et autres joyeusetés. Mais à ma question « Pourquoi pleures-tu Patrice ? », il a répondu : « C’est affreux, j’ai cassé mes lunettes ».

Il faut du « Quatsch » pour faire un monde
Mamema dirait «  diss isch Quatsch mit Soss  » (c’est de la connerie) devant cette attitude. Non Mamema ! Se réfugier dans le « Quatsch » devant le malheur, c’est comme avaler un morceau de sucre avant l’ingestion d’une belle cuillerée d’huile de foie de morue. Lili, qui venait d’être quittée par l’homme de sa vie, est venue me voir en sanglots : « D’accord, Lionel est parti mais il a emmené les tournevis ! Qu’est-ce que je vais faire sans tournevis ? ».
L’adage allemand dit «  Ich versteh immer Bahnhof  ». Comme les soldats qui, pendant la guerre, ne pensaient qu’à l’image réjouissante de la gare de retour, nous nous nourrissons de « Quatsch » dans les médias. Et nous avons de la chance ! Les médias nous en gavent. Il y a les articles sur la grossesse de Kate Middleton pour pallier les horreurs de la guerre en Ukraine. Il y a l’info sur la promulgation d’une loi concernant un congé payé pour règles douloureuses qui nous permet de zapper la désolation de ce séisme, qui a englouti tant de vies et tant de toits en Turquie et en Syrie.
Il faut de tout pour faire un monde. Surtout du « Quatsch ». Pendant mon questionnement sur ma vie de femme – « Suis-je une bonne mère ? Une bonne Mamema ? Une bonne amie ? » – le schnockele de la dérivation salutaire (avant désespoir) m’a fait lire alors un édito révélant un sujet d’interrogation sur moi-même, beaucoup plus important. La question posée est même fondamentale, selon le magazine : « Prenez-vous la douche le matin ou le soir ? » Adieu les questions qui font mal et qui nous torturent ! Out dérèglement climatique, retraite, espérance de vie et disparition tragique du grand hamster ! Enfin, on peut se brancher sur un problème de société qui n’a pas la mort en toile de fond. Doucher le matin ou doucher le soir.
Dérivons ! Dérivons ! Vers le cocasse. Comme Marlyse quand elle conjuguait « je bois, tu bois, il boit, nous boitons, vous boitez, ils boitent ». Boiter est moins grave que boire.

 

 

Huguette Dreikaus ? 
  non ....ce n'est pas moi....
mais toutes les deux... alsaciennes  ....

 

 

 

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12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 16:40

 
 
 

 

 
 
 
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11 mars 2023 6 11 /03 /mars /2023 13:07

 

 

 

 

 

Ne crois pas qu'un jour
mon coeur puisse t'oublier,
il peut cesser de battre
mais pas de t'aimer.

1949-2023

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 mars 2023 2 07 /03 /mars /2023 12:26



 

 

49 - Lorsque dans les champs on me trouve, de blé je suis, Lorsque dans l’assiette je tombe, de sel je suis. Entre deux entonnoirs le temps je compte. Ceux qui m’ont en perdent la raison. Mais par les marins je suis redouté.

50 - J’ai un lit mais je ne dors pas, J’ai des bras mais pas de main, J’ai des lacets mais pas de chaussure.

51 - Je réchauffe neufs petites qui ne cessent de me tourner autour. L’une de ces petites est déjà assez forte pour tous vous porter, Alors que moi je me cache le soir de peur d’une plus petite qu’elle.

52 - On me met sur la table, On me coupe, Et pourtant on ne me mange pas, On me bat par plaisir.

 

 

 

 

 

49 - Le grain.
50 - La rivière.
51 - Le soleil.
52 - Le jeu de carte....

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3 mars 2023 5 03 /03 /mars /2023 13:48

 


 L'amitié vraie est comme le vent,
elle arrive sans prévenir, et parfois
peut devenir si tenace

qu'elle se transforme en ouragan
dans notre cœur.


L'amitié vraie est comme le soleil,
elle réchauffe notre cœur et met de la
joie sur notre visage.


L'amitié vraie est comme la pluie,
parfois si forte et ravageuse, qu’elle peut
faire ruisseler nos yeux
par déception.

L'amitié vraie est comme la rose,
fraîche, épanouie et habilement cultivée,
qu’elle peut durer longtemps.


L'amitié vraie est comme le roseau,
elle peut parfois fléchir mais ne jamais
rompre.


L'amitié vraie est comme le chêne,
droite, forte et résistante à touts
les aléas de la vie.


 

 

 

 

 

 

 

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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 12:43

 


Bleu
Si bleu
Bleu du ciel
Bleu de mes yeux
Bleue larme de tes yeux
Bleus regards en aveux
Bleus les mots enfin heureux
Bleu l'horizon du merveilleux
Bleus les soupirs en camaïeu
Bleu l'azur toujours nous deux
Bleue l'étincelle d'un feu
Bleu roi en céleste
Bleu d'aquarelle
Bleu pastel
Si bleu
Bleu

 
 

 
Gil DEF.

 

 

 

 

 

 

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20 février 2023 1 20 /02 /février /2023 07:59

 

 

Dans une vie future je veux être une boule de loto bingo pour avoir la chance de me retrouver devant des salles archi-combles lors de mes prestations, des salles où on n’entend pas même le bruit d’un bonbon qu’on sort de son papier, ce papier qui est le plus sonore du monde.  Une salle de loto bingo est une salle où règnent le silence et la méditation, cette atmosphère qu’on cherchait dans une église… avant. À ce moment-là de votre lecture, ne me sortez pas une diatribe du genre : « Les gens n’ont plus de religion » ! Regardez les tables où sont étalées les cartes du destin avec les chiffres magiques (ou pas), vous y verrez des quantités d’anges, des médailles, des portraits de sainte Rita. La religion a d’autres autels.
L’enfer du jeu ou l’enfer du « je » ?
Puisque nous sommes en plein dans les aspects mystiques nouveaux dans notre vie, je me hâte de m’adonner à un rite issu de la foi : j’ai une confession à faire. Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, je bats ma coulpe, « mea culpa ». Je suis entrée dans l’enfer du jeu. Ou faut-il dire : l’enfer du « je » ? Au loto bingo, en effet, l’autre ne compte pas. L’autre, c’est l’ennemi. C’est celui qui lorgne aussi sur la plancha qui est en jeu et risque de vous déposséder. L’autre, c’est celui qui tousse et qui vous empêche d’entendre les chiffres de la chance.  Au loto bingo, il n’y a que trois choses qui comptent : la voix du speaker, les cartes et le pouvoir des grigris. Ah, j’oubliais : la neutralisation des fonctions d’élimination. Impensable de quitter la salle pour uriner ou plus si affinité ! Ce serait la porte ouverte au désespoir si on loupait les bons chiffres et comme dit l’adage, « Ventre qui se vide n’a pas d’oreille ». Il faudrait penser à créer la fonction d’« assistant de loto » pour les dimanches de gastro.
Drôles de lots
Je bats ma coulpe une deuxième fois ! Oui j’ai péché par orgueil et par envie. À cause du loto bingo j’ai commis deux péchés capitaux. L’orgueil, à cause de cette pensée profondément ancrée dans mes gênes : je suis une winner (ce qui est faux). L’envie ou plutôt la jalousie, ce sentiment horrible qui s’empare de moi à chaque « bingo » hurlé dans la salle par un autre que moi ! La jalousie me gagne, je deviens si veule que je promets à Dieu : « Si je gagne, je donnerai le lot pour la tombola de la paroisse ».
Parlons-en des lots ! Dimanche j’étais à un loto bingo « sexy ». On pouvait y gagner des strings transparents, des menottes roses, des vibreurs violets, des fouets et autres joyeusetés pour combler des orifices divers. Selon la martingale du loto bingo qui fait que c’est toujours un même joueur qui gagne des lots à la pelle, c’est un seul joueur qui a fait main basse sur tous ces accessoires. « Ça ira sur Leboncoin », a-t-on entendu ! D’aucuns revendent leurs gains dans la salle même où le destin leur en a fait cadeau. Voilà l’ultime humiliation du joueur de loto bingo : acheter un lot qu’il n’a pas pu gagner. Mamema dit «  bim derdele tournoi hett mer als e halwi sau kenne gewinne  » (au tournoi de belote on pouvait gagner un demi-cochon). Maintenant, on gagne de quoi faire le porc.

 

Huguette Dreikaus ? 
  non ....ce n'est pas moi....
mais toutes les deux... alsaciennes  ....

 

 

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14 février 2023 2 14 /02 /février /2023 12:36

 

  (Nous tairons le nom du dentiste qui raconte cette histoire…) Ma secrétaire a le sens de l’humour !
Ce matin, une patiente entre au cabinet avec son masque sur le
nez et, une fois assise pour attendre son tour, enlève son masque. Ma secrétaire lui fait observer gentiment qu’il faut continuer à le porter et qu’elle le retirera en salle de soins lorsque cela lui sera demandé…
Et la patiente de râler style c’est stupide ; "de toute façon il faudra bien l’enlever pour regarder mes dents"
Et là…une pulsion démoniaque a dû traverser l’esprit de ma secrétaire habituellement très amène qui lui a rétorqué : Quand vous allez chez le gynécologue vous enlevez votre culotte dans la salle d'attente ?"  Ça a réglé le problème. J’aime bien ma secrétaire

 

 

 

 

 

 

 

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