11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 19:23

 

01

 

 Une nuit vient de mourir
 Dans les flammes de l'aurore,
 Au loin l'horizon s'étire
 Sous  une tunique d'or,
 Une perle de rosée
 Toute étincelante et pure
 Et le fil d'une araignée
 Qui scintille dans l'azur
 Voudraient à travers tes yeux
 Parler à ton pauvre coeur
 Et t'adresser de leur mieux
 Leur message de douceur.
 
 
Quand parfois tu te promènes
Sous une douce forêt,
Chacun de tes pas t'entraîne
Vers un monde plus secret ?
Rien qu'une brise naissante
Et le feuillage frémit
Et de la mousse  luisante
L'oiseau remonte à son nid
Sa chanson pour ton oreille :
Son plumage pour tes yeux,
Quelle féerie sans pareille,
Quel spectacle merveilleux !
 
Parfois tu montes très haut
Bien au-delà des alpages,
Alors tu dis que c'est beau,
Cet océan de nuages !
Si tu surprends le chamois
La silhouette élancée,
Tu admires dans ses pas
La plus sublime beauté.
Et lors qu'enfin le soleil
Vient s'éteindre à  l'horizon
La splendeur de ces merveilles
Donne à ton coeur une raison.
 
....

 Et toi malgré tout cela tu dis
 Que Dieu n'existe pas.
 Et toi malgré tout cela tu dis
 Qu'en Lui tu ne crois pas !
 Mais si tu ouvrais ton coeur
 Au même instant que tes yeux,
 Elle t'éblouirait la lumière de Dieu
  

 

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