7 novembre 2007 3 07 /11 /novembre /2007 00:00



 




La femme doit dissimuler sa passion
Pour donner bonne impression

Elle doit être discrète
Pour éviter l’étiquette

Elle ne doit pas afficher son ardeur
Par mesure de pudeur

Une femme doit taire sa flamme
Pour ne pas causer de drame

Pour passer inaperçue
Elle ne doit ni paraître ni être vue

Elle doit se retenir et
Savoir se contenir

Elle ne doit ni provoquer, ni séduire
De peur de se détruire

Elle ne doit ni proposer ni offrir
Ni fasciner, ni éblouir

Ni s’amuser, ni rire
Ni rêver ni mentir

Ni exciter ni choquer
Ni surprendre, ni se faire remarquer

Elle doit baisser la tête et
Surtout casser la voix

Se comporter avec l’homme
Comme s’il était son roi

L’instauration de ces conditions
Echappent à ma condition

Je suis en désaccord
Avec ce statut qui rappelle la mort

Sans manquer de pudeur
J’aime faire battre des cœurs
Exprimer mon ardeur
Me tromper, pas trahir
Vous dire vos vérités sans frémir
Vous respecter non vous craindre
Etre ce que je suis sans rien feindre







Souad HAJRI - Tunisie
Partager cet article
Repost0
3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 12:28



 


 
 
 
Dans la forêt chauve and rouillée
Il ne reste plus au rameau
Qu'une pauvre feuille oubliée
Rien qu'une feuille et qu'un oiseau.
 
Il ne reste plus en mon âme
Qu'un seul amour pour y chanter;
Mais le vent d'automne, qui brame,
Ne permet pas de l'écouter.
 
L'oiseau s'en va, la feuille tombe,
L'amour s'éteint, car c'est l'hiver.
Petit oiseau, viens sur ma tombe
Chanter quand l'arbre sera vert.


Théophile Gautier



 
Partager cet article
Repost0
2 novembre 2007 5 02 /11 /novembre /2007 13:10

 



 


 
Quand passe l’hiver, ses averses et
La fraîcheur de son mauvais temps
La tulipe ramène des odeurs et
Des couleurs au printemps
Sa floraison ne dure que peu de temps
Cette fleur bien rare et trop chère
Cache une histoire particulière
Un soldat attiré par sa beauté
S’est penché pour la cueillir
La tulipe par miracle,
L’a empêché de mourir
La flèche qui le visait
Sur sa tête est passée
Le soldat secoué a tenu à exprimer
A cette fleur au grand coeur
Ses marques de sympathie
Il raconte à qui veut l’entendre
Qu’à la tulipe il doit la vie
Depuis, cette belle histoire est rapportée
Pour la mémoire par les soldats de la paix


S. HAJRI
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 12:13

 

 






Femme-qui-change
S'habille de blanc quand il fait froid.
En hiver, nous marchons délicatement
Sur sa robe de neige.
Ceux qui laissent de profondes empreintes
Ne reçoivent pas sa bénédiction.
Ceux qui se servent d'elle, la violent ,
Gâchent sa générosité,
Ceux qui dérobent les trésors de son sol
Ne peuvent pas connaître
La beauté de
Femme-qui-change ;
Ni ne peuvent d'ailleurs la blesser,
Car sa loyauté va au-delà de notre portée…
 
 
 
Poèmes Contes et Légendes Navajo
 





Dans la beauté cela se fait,
Dans l'harmonie cela s'écrit,
Dans la beauté et l'harmonie
Cela devra s'accomplir.
Partager cet article
Repost0
24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 12:24

 



 

 
 
 
 
 
Ne m'appelle pas étranger
parce que je suis né en terre lointaine,
ou parce que le Pays d'où je viens porte un autre nom.
 
Ne m'appelle pas étranger
parce qu'un sein étranger m'a nourri ou parce que les histoires de mon enfance étaient racontées dans une langue qui t'est inconnue.
 
Ne m'appelle pas étranger
parce que l'amour d'une mère nous apporte à tous la même lumière. Dans leurs chants et leurs caresses, proches de leur coeur, elles nous imaginent comme des êtres égaux.
 
Ne m'appelle pas étranger.
Ne pense pas d'où je viens. Il est préférable de penser à notre destin commun et voir où le temps nous guide.
 
Ne m'appelle pas étranger.
Ton blé est comme le mien et tes mains comme les miennes ! Et la faim, jamais vaincue, s'abat partout, continuellement sans choisir ses victimes.
 
Ne m'appelle pas étranger
parce que ta route m'a attiré et parce que je suis né dans un autre pays, parce que j'ai connu d'autres océans et appareillé à d'autres ports. 

Mais les mouchoirs voletant pour se dire adieu sont les mêmes, comme sont identiques les yeux humides de larmes de ceux que nous laissons. Les prières et l'amour de ceux qui espèrent notre retour sont les mêmes.
 
Ne m'appelle pas étranger.
Tous, nous pleurons avec la même voix
et partageons la même fatigue, que nous traînons derrière nous depuis le commencement des temps. Quand les frontières n'existaient pas encore, bien avant l'existence de ceux qui divisent et tuent, de ceux qui vendent nos rêves et qui auraient, un jour, inventé la parole ''étranger''.
 
Ne m'appelle pas étranger.
C'est un mot triste, un mot froid qui évoque l'exil. Ne m'appelle pas étranger. Regarde ton fils courir avec le mien, main dans la main, jusqu'au bout du chemin.
 
Ne m'appelle pas étranger
parce qu'ils ne comprennent rien à la langue,
aux frontières, aux drapeaux. Regarde-les dans le ciel : une seule colombe les emporte unis dans un vol unique
 
Ne m'appelle pas étranger.
Regarde-moi dans les yeux, outre la haine, l'égoïsme et la peur et tu verrras que, moi aussi, je suis un être humain.
Je ne peux pas être un étranger.








 
Titre original : ''No me llames estranjero''
Rafel Amor, chanteur Uruguay
Partager cet article
Repost0
18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 23:00









 






D’amour mourir ou mourir d’ennui...
Si l’amour s’enfuit, l’ennui revient,
Et si l’amour s’ennuie, tout est fini...
Reste l’ennui sans l’amour, tel un chagrin.









D’amour faiblir ou faiblir à l’envie...

Si l’amour faiblit l’envie se désespère,
Et si l’amour se désespère, il se détruit...
Reste l’envie de l’amour, sans promesses.






D’amour en rire ou rire à l’amour...
Si l’amour rit les cœurs s’épanouissent,
Et le rire éclot chaud tel un rouge velours...
Reste l’amour et le rire, tendres complices.

 

 





D’amour rêver ou rêver de croire...
Si l’amour croit, s’éclaire l’avenir,
Et si l’amour rêve, belle est l’histoire...
Reste le rêve d’un amour qui croit ne jamais mourir.










D’amour embrasser ou embrasser l’espoir...
Si l’amour espère c’est qu’il y a un demain,
Et embrasse un autre chemin si l’amour est sans espoir...
Reste l’amour et l’espoir, unis main dans la main.


 

D’amour tout quitter
ou quitter sa folie...
Si l’amour devient fou,
éphémère est la passion,
Et comble le lit de vos nuits
si l’amour est folie...
Reste la folie et l’amour,
duo magique de la déraison…


JEZARIA

 j'aime......!!

 

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 23:00

 

 







On n'a pas tous les jours vingt ans,
Ça nous arrive une fois seulement,
Ce jour-là passe hélas trop vite !
C'est pourquoi faut qu'on en profite.
Si le patron nous fait les gros yeux,
On dira :
"Faut bien rire un peu !
Tant pis si vous n'êtes pas content,
On n'a pas tous les jours vingt ans"





On n'a pas tous les jours vingt ans,
Ça nous arrive une fois seulement,
C'est le plus beau jour de la vie.
Alors on peut faire des folies.
L'occasion il faut la saisir
Payons-nous un petit peu de plaisir,
Nous n'en ferons pas toujours autant,
On n'a pas tous les jours vingt ans !


On n'a pas tous les jours vingt ans,
Ça nous arrive une fois seulement,
Et quand vient l'heure de la vieillesse,
On apprécie mieux la jeunesse
De ce beau temps si vite passé
On n'en profite jamais assez...
Et plus tard on dit tristement :
"On n'a pas tous les jours vingt ans !"



Texte intégral
Heureux anniversaire....!
Partager cet article
Repost0
12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 12:29

 

 



 
Le désir est la moitié de la vie
L'indifférence est la moitié de la mort !





La vie ça fait mal dès que ça commence
C'est pour ça qu'on pleure dès la naissance
Puis ça empire jour après jour
Alternant la haine et l'amour
La vie, on a pas demandé à l'avoir
Pourtant on doit vivre pour ne pas décevoir
On doit aimer, détester, adorer
Sinon « différent » on est considéré
Mais même si on en prend pas toujours conscience
La vie vaut bien plus que ce que l'on pense
La vie ça fait rire mais aussi pleurer
Ca donne de la joie comme ça fait douter
Mais il faut en profiter
Car elle n est pas  "éternité"





Partager cet article
Repost0
11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 23:00



 








Ah qu’il est difficile d’écrire le moindre texte
Sans qu’un œil pointilleux, dans un mauvais réflexe,
D’un batt’ment de paupière,
à tout jamais nous vexe,

En signalant l’oubli d’un accent circonflexe.

Pauvre gentil Roméo écrivant un poème
Evoquant les oiseaux et autres jolis thèmes,
Il écrit avec un accent grave «ô je t’ème
A sa belle Juliette qui hurle, crie au blasphème.

Le brave jouvenceau, pourtant fort et viril,
De voir sa jouvencelle le prendre pour un débile,
S’écroule, noyé de larmes, douleur indélébile,
Et met fin, dépité à cette tendre idylle.

Et à cause d’une faute bien bénigne d’orthographe,
Une belle amourette meurt ;
et en guise d’épitaphe,

Cupidon a écrit avec son stylographe :
« A bas l’académie ! » Signé d’un autographe. 







jean-pierre.georget

extrait...
la suite ici



Partager cet article
Repost0
10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 11:56

 

 

 

 


à Ninon.......


J'aime, et je sais répondre avec indifférence ;
J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;
Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur ;  je vous vois, c'est assez.


 
Non, je n'étais pas né pour ce bonheur suprême,
De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds.
Tout me le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même...
Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,
Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?



Alfred de Musset





Partager cet article
Repost0

Texte Libre

 

Articles RÉCents

Liens