15 septembre 2007
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Un jardin sous la pluie, sans l'ombre d'un ennui Chaque tige, chaque feuille boit la goutte qui tombe La terre a soif et toutes les fleurs sourient Ici on oublie tout : et la guerre, et les bombes… Ai-je pris par hasard le chemin du paradis ? Avant de pénétrer dans le jardin de l'ombre, Je jette les guenilles de mon âme meurtrie J'avance à petits pas, il pleut et il fait sombre, Ce soir je suis heureuse de glisser dans l'oubli… C'était mon jardin sous la pluie ! Natacha PENEAU |
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14 septembre 2007
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Ne te crois pas pauvre parce que tes rêves ne sont pas réalisés : vraiment pauvre est celui qui ne connaît pas le rêve ! Il y a deux catégories d'êtres intelligents : ceux dont l'esprit rayonne et ceux qui brillent : les premiers éclairent leur entourage, les seconds le plongent dans les ténèbres.
Marie von EBNER-ESCHENBACH (Baronne) Château de Zdislawitz, Moravie, 1830 — Vienne, 1916 Écrivain |
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Citations du monde
11 septembre 2007
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L'homme est une plante qui porte des pensées, comme un rosier porte des roses et un pommier des pommes. Antoine Fabre d’Olivet |
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Citations du monde
8 septembre 2007
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A vous...
Vous qui craignez de perdre, de manquer, Qui vous souciez de demain, vous angoissez d’hier Vous qui avez peur que les choses vous échappent Et que plus rien ne soit jamais comme avant… Soyez confiant .… Non rien n’est jamais comme avant Seulement tout se transforme Toujours pour le meilleur Et selon ce qui est bon pour vous… Aujourd’hui… Maintenant… Cet instant… Doit être inoubliable et vécu dans son entièreté… Car il n’est déjà plus… Hier… Avant… Le passé… Est déjà loin et lui vous a oublié… Car il n’est déjà plus… Non plus… Soyez friand… Et délectez vous… Soyez gourmand… Et nourrissez vous… Soyez, simplement… Et offrez vous la vie… Juste le temps de votre vie… |
5 septembre 2007
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J'ai reçu des fleurs aujourd'hui. Ce n'était pas mon anniversaire ni un autre jour spécial. Nous avons eu notre première dispute hier dans la nuit et il m'a dit beaucoup de choses cruelles qui m'ont vraiment blessée. Je sais qu'il est désolé et qu'il n'a pas voulu dire les choses qu'il a dites parce qu'il m'a envoyé des fleurs aujourd'hui.
J'ai reçu des fleurs aujourd'hui. Ce n'était pas notre anniversaire ni un autre jour spécial. Hier, dans la nuit, il m'a poussée contre un mur et a commencé à m'étrangler. Ca ressemblait à un cauchemar, je ne pouvais croire que c'était réel. Je me suis réveillée ce matin le corps douloureux et meurtri. Je sais qu'il doit être désolé parce qu'il m'a envoyé des fleurs aujourd'hui. J'ai reçu des fleurs aujourd'hui et ce n'était pas la fête des mères ni un autre jour spécial. Hier, dans la nuit, il m'a de nouveau battue, c'était beaucoup plus violent que les autres fois. Si je le quitte, que deviendrais-je ? Comment prendre soin de mes enfants ? Et les problèmes financiers ? J'ai peur de lui mais je suis effrayée de partir. Mais je sais qu'il doit être désolé parce qu'il m'a envoyé des fleurs aujourd'hui. J'ai reçu des fleurs aujourd'hui. Aujourd'hui c'était un jour très spécial, c'était le jour de mes funérailles. Hier dans la nuit, il m'a finalement tuée. Il m'a battue à mort. Si seulement j'avais trouvé assez de courage pour le quitter, je n'aurais pas reçu des fleurs aujourd'hui. | |
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4 septembre 2007
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Il y a quelques jours, un nouvel ange est arrivé au paradis. A son arrivée, on lui remet une chandelle. La coutume exige que chaque soir les petits anges entrent dans le ciel avec leur chandelle allumée. Mais, soir après soir, les petits anges entrent, sauf lui, car sa chandelle, juste au moment où il va franchir la porte, s'éteint. Il doit donc rester en dehors des portes du ciel, assis sur un petit banc. Quand un soir, un des petits anges de la procession s'arrête et lui demande : Pourquoi ne viens-tu nous rejoindre ? Je ne peux pas, dit-il Mais pourquoi tous les soirs ta chandelle s'éteint avant que tu n'entres ? Je n'y peux rien, ce sont les larmes de ma mère qui l'éteigne |
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3 septembre 2007
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La vie est belle La vie est belle Mais elle n'est pas éternelle Elle est comme une fleur Qui rayonne de bonheur Mais qui petit à petit, se meurt Il suffit d'ouvrir son coeur Pour pouvoir en profiter Car demain c'est peut-être vous qui vous fanerez Alors ne perdez pas une seconde Goûtez à ce que vous offre le monde ! | |
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31 août 2007
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Une mouche voyant une jatte de crème S'écria: "Quelle chance ! Ah ! que cela me plait ! Ô délice ! Ô bonheur extrême ! Des oeufs frais, du sucre et du lait, Un tendre arôme de vanille; rien ne met plus de douceur en mon coeur." Elle volette, elle frétille, elle s'approche, elle gambille, sur le rebord et c'est alors que sur la faïence trop lisse, la mouche glisse et succombe dans les délices de cette crème couleur d'or. Parfois, les choses que l'on aime sont des dangers. Il n'est pas toujours sûr que l'on puisse nager dans la meilleure des crèmes. Pierre GAMARRA |
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28 août 2007
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| - POÈME de PAUL ADAM
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La première fois quand je l'ai vue J'ai tout de suite remarqué son regard J'en étais complètement hagard Dans ce jardin du Luxembourg Je me suis dit : il faut que je l'aborde Pour voir si tous les deux on s'accorde J'ai déposé mon baluchon Alors j'ai vu tes gros yeux doux J'en suis dev'nu un peu comme fou Quand je t'ai dit que tu me plaisais Que j'aimerais bien te revoir Tu m'as donné rendez-vous le soir Et je t'ai dit Oh Pénélope Que tu étais une sacrée belle fille Que je t'aimerai toute ma vie Quand dans ce lit de marguerites Tu m'as caressé doucement la tête Ma vie entière est une fête Et sous les regards de la foule J'ai posé ma main sur ta main Vous voyez bien que ce n'est pas malsain A l'ombre des eucalyptus Je t'ai dit : je veux que tu me suives Je te sentais d'humeur lascive Alors comme ça dans les tulipes Tu m'as fait une petite promesse Gage d'affection et de tendresse Si notre amour devait céder Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre Je ne pourrais jamais m'en remettre Car si un jour notre amour rouille Je m'en mordrai très fort les doigts Chérie vraiment je n'aime que toi Ce poème naïf est de Paul Adam (Écrivain français 1862 - 1920) ... Et comme pour les poèmes grivois désormais bien connus de George Sand et d'Alfred de Musset, il recèle lui aussi un second sens caché. La clé ? Changez le dernier mot du second vers de chaque strophe, de manière à ce qu'il rime avec le premier vers, plutôt qu'avec le troisième. Vous allez voir, les mots vous viennent tout naturellement |
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26 août 2007
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La vie nous file entre les doigts. Les semaines, les mois, les années passent à la vitesse de l’éclair. Un jour nous nous retrouvons au seuil de la vieillesse. Puis soudain nous arrivons au bout de notre route ! - Aurai-je eu le temps de dire à l’être merveilleux qui a partagé
- ma vie combien je l’aime, et le remercier pour tout le bonheur
- qu’il m’a apporté, pour la famille qu’il m’a donnée,
- pour tous ces merveilleux souvenirs que nous nous sommes construits
- jour après jour, pour avoir su partager mes peines comme mes joies
- tout au long de notre vie ensemble ?
Aurai-je eu le temps de dire à mes enfants qu’il sont le plus beau cadeau que la vie m’ait donné ? -
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Qu’à travers eux, j’ai revécu ma jeunesse, -
j’ai appris la tolérance -
et qu’il m’ont aidé à atteindre mon idéal ; -
celui de les mettre au monde, -
de les voir grandir et devenir de jour en jour ma fierté, -
et surtout combien je les aime ? | |
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