1 septembre 2009
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Autrefois, les feuilles ne volaient jamais: elles jalousaient les oiseaux qui passaient. Elles dirent au soleil: "Vous qui êtes si fort, donnez-nous l'audace de prendre enfin notre essor." Une brise douce aussitôt se leva. De sa branche une imprudente s'envola ; d'autres la suivirent dans les airs tourbillonnants. Les feuilles dansaient heureuses, libres maintenant. Feuille, vole, vole, danse avec le vent dans la farandole des joyeux vivants. Va vers la lumière comme les oiseaux, loin de nos poussières plus haut. Mais le vent volage s'en alla bientôt. Les feuilles abandonnées tombaient de haut. Quand on n'est pas un oiseau, du ciel on redescend. Voici pourquoi les feuilles mortes tombent ensemble. Cette histoire vraie n'est pas vraiment morale : tous les jours je vole vers mon idéal, et moi, j'aime cette feuille qui voudrait voler, car qui ne veut pas voler est déjà enterré. Feuille, vole vole, tombe, tombe aussi. Pauvre feuille folle, merci ! Guy Béart |
La nuit n'est jamais complète Il y a toujours au bout du chagrin Une fenêtre ouverte Une fenêtre éclairée Il y a toujours un rêve qui veille Désir à combler Faim à satisfaire Un coeur généreux, une main tendue Des yeux attentifs Une vie à partager. Paul Eluard |
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Pourquoi cette larme que tu as dans tes yeux
Je pensais que les âmes ne pouvaient être qu'heureuses
Assises près de Dieu
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Cette courte fable trouve sa source chez Esope
Elle sera reprise par Phèdre et traduite par de Sacy
dans sa version des Fables écrite en français pour Port-Royal (1647).
Voici la morale de de Sacy : « Celui qui désire le bien d'autrui
perd justement le sien propre ».
Nous prenons parfois la proie pour l'ombre ;
chacun se trompe ici-bas. Mais nous pouvons nous en sortir.
Chacun se trompe ici-bas : On voit courir après l'ombre Tant de fous qu'on n'en sait pas La plupart du temps le nombre. Au chien dont parle Ésope il faut les renvoyer. Ce chien, voyant sa proie en l'eau représentée, La quitta pour l'image, et pensa se noyer. La rivière devint tout d'un coup agitée; A toute peine il regagna les bords, Et n'eut ni l'ombre ni le corps. |
Par un matin,tu descendis Mon p'tit bonhomme tu compris Ce que c'était la fin de vie Sanglots poignants, coeur déchiré Par un matin Même si tu penses à ton ami Sous les nuages ciel-de-lit Tu es heureux de retrouver Une compagne à tes côtés Une Pomponette noire aussi Par un matin... Poème de Annita |
Que si un rien fait souffrir un rien aussi fait plaisir… Que tu peux être semeur d'optimisme, de courage, de confiance… Que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres… que tu peux, en tout temps, dire un mot aimable… Que ton sourire non seulement t'enjolive, mais qu'il embellit l'existence de ceux qui t'approchent… Que tu as des mains pour donner et un coeur pour pardonner Thomas Merton première édition le 15.10.2005 |
Merci pour votre visite |
Pour faire un monde sans haine J’ai chassé le« H » à coup de hache Ecobué le « A » de la douleur Effacé le« I » et son point à coups de poing Noyé le « N » dans la Seine Broyé le « E » avec les oeufs Souad HAJRI |
Pour des caresses, Je fais pattes de velours. Contre un peu d'amour, Je donne de la tendresse. Je suis un indépendant, Au caractère sociable. Mes habitudes sont invariables, De l'humain je ne suis point dépendant Je peux être habile félin, Aux griffes acérées, Prêt à lacérer Mais je suis né pour être câlin ! Je suis chaton ou matou Écoutez mes tendres ronrons, Qui résonnent comme une chanson. Je la fredonne rien que pour vous ! Delcau Roinos |