19 juillet 2008
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S'il était le plus laid De tous les chiens du monde, Je l'aimerais encore A cause de ses yeux. Si j'étais le plus laid De tous les vieux du monde, L'amour luirait encore Dans le fond de ses yeux. Et nous serions tous deux Lui si laid, moi si vieux, Un peu moins seuls au monde, A cause de ses yeux. Pierre Menanteau | |
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14 juillet 2008
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| Seifenblasen, bunt und schön Wenn sie im Wind zum Himmel weh’n Dann wünschen wir, wir könnten fliegen Und über alle Sorgen siegen ; Wir träumen einen Augenblick Denn uns’re Sehnsucht, die fliegt mit Seidenweich und leise Geh’n sie auf die Reise : Luftige Gesellen, Schimmernde Libellen, Locker,flockig,flaumig, Fröhlich, duftig, schaumig – Schau’n sie auf mich ‘runter Machen sie mich munter Savez-vous où elles s’en vont, Ces jolies bulles de savon ? Elles s’en vont parler aux nuages, Portant de très tendres messages ; Si tout le monde les aime tant, C’est que nos rêves sont dedans. Elles s’ont si légères Qu’un p’tit courant d’air Les accompagne jusqu’en Allemagne J’aimerais les suivre, Vivre enfin libre Mais mes pieds, misère ! Restent sur la terre Seifenblasen, bunt und schön… Schliesse ich die Augen Fang ich an, zu glauben, Ich könnt’ ihnen folgen Hinauf zu den Wolken ; Höre ihr Geflüster : « Warum bist du düster ? Lebe deine Träume – Es sind keine Schäume ! « Savez-vous, où elles s’en vont… Seifenblasen Les bulles de savon Text : Marén Berg/ Michèle Saintagne le début clic | |
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11 juillet 2008
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7 juillet 2008
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« Une vie est semblable à une étoile qui file Le passereau s'enfuit et ne revient pas Les larmes du matin sèchent sous nos pas L'histoire commencée s'arrête Aucune écoute... un silence... et la vie est passée D'ici, je vois la vie à travers un nuage S'évanouir dans l'ombre du passé L'amour seul est resté, et survit au réveil dans un songe effacé Nous remplaçons la mélancolie par le courage Le doute par la certitude Le désespoir par l'espoir » © Jds 06.07.2008 | | |
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3 juillet 2008
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18:53
| J’ai connu un homme qui courait après sa vie poursuivi par des chimères et du vent. Comment n’avait-il pas compris que la vie était là tout simplement ? Et dans sa quête désespérée, il n’a pas pris le temps de se demander : « Où donc, vraiment, se cachait la vérité ? » Que non, il était beaucoup trop occupé ! Avait-il vraiment aimé ? Avait-il réellement donné ? Partagé ? Où étaient le nécessaire, le superflu, l’essentiel ? Pas le temps de s’arrêter, il était bien trop pressé et l’illusion de sa vie au-devant de lui semblait pas trop réelle. Qu’il fallait bien continuer de courir après elle. Donc, il continuait sa poursuite, convaincu qu’il contrôlerait la suite, mais il voyait trop grand, car il avait oublié que, malheureusement, il n’était qu’une goutte dans un vaste océan. Et un jour, l’inévitable est arrivé… Mais oui ! C’est la vie qui l’a attrapé ! Juste par derrière, sans qu’il s’en soit douté ! Et, bien entendu, le poids de toutes ces années s’est mis à peser, l’a fait pencher, s’incliner, se courber. Puisqu’il ne restait plus rien après quoi courir, il n’eut plus d’autre choix que de réfléchir Et sa dernière prise de conscience fut pour se rendre à l’évidence Que le film de sa vie s’était déroulé sans lui ! | |
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30 juin 2008
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Nous sommes faits pour aimer... comme les oiseaux pour chanter, comme les fleurs pour parfumer, comme les fleuves pour couler. Nous sommes faits pour donner... comme la source pour étancher, comme l'ombre pour rafraîchir, comme l'arbre pour protéger. Nous sommes faits pour rire... comme la ballerine pour danser, comme le clown pour pirouetter, comme l'enfant pour sauter. Nous sommes faits pour compatir... comme la maman pour consoler, comme le grand-frère pour rassurer, comme le voisin pour écouter. Nous sommes faits pour grandir... comme l'herbe pour verdir, comme le blé pour pousser, comme le ciel pour bleuir. Jules Beaulac, Des gens et des choses, L'Essentiel 1993 |
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27 juin 2008
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| La tendresse tu la portes au plus profond de toi en germe, en promesse, en possible. Elle est cet arbre qui s’enracine si loin au fond de ton coeur et qui se nourrit de ta chaleur et de ta vie ; elle est le fruit qui mûrit chaque jour, lentement au soleil de ton amour. Et toi seul peut inventer le geste, le mot, le regard qui la fera exister ou qui lui refusera la vie, toi seul peut choisir de lui donner le jour ou la nuit, de lui donner des ailes pour quelle s’envole comme un oiseau, ou de l’enfouir dans une terre d’oubli. Tu la tiens dans ta main comme une larme de cristal ; Elle est le regard toi, tu as les yeux, elle est le temps toi, tu es sablier, elle est la caresse toi, tu es la main, elle est ce que tu portes un peu comme un enfant, et tu es sa respiration, et tu es la bruit de son coeur, et tu es le son de sa voix... Sophie
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19 juin 2008
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23:00
| Un arc-en-ciel en bas âge, est porté par deux petits nuages. | | Un petit arc-en-ciel en rodage fut dessiné par un enfant très sage. Ne connaissant point encore son image, du haut des branchages, admire le paysage ; Les nuages en charge provoquèrent un orage, inondant ainsi les parages. | | Le petit arc-en-ciel, dans l'eau, aperçu son visage ; Sept couleurs en virage ! Mais qui a eu cette idée de coloriage ? Moi ! Dit l'enfant mage. Mais pourquoi donc les nuages ? Répliqua l'arc vibrant de rage. | Un arc-en-ciel sans nuages, serait un mirage ! Dans ton rayonnage, il y a toujours un nuage. Ton reflet n'est qu'un sillage, D'une goutte d'eau en suspension dans le nuage, et d'un rayon lumineux réfracté et réfléchi en ton image. Dely | | |
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15 juin 2008
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23:00
| Ainsi va l’amour. Le soleil est pour beaucoup la chose la plus ordinaire du monde. Cependant tous les jours il fait son miracle. Il allume pour moi la lumière et le feu. Il combat les nuages pour me voir et m’offrir une belle journée. La nuit il passe de l’autre côté de la terre pour donner là aussi sa lumière à des hommes. J’éteins le soleil ! Je m’installe alors dans l’obscurité la plus complète et le froid le plus glacial. Ainsi va l’amour. L’amour s’épanouit dans ma vie, il m’apporte alors lumière et chaleur. Si j’ai l’amour, je peux me passer de beaucoup de choses. Mais si l’amour décline dans ma vie, les ombres deviennent de plus en plus grandes, et peu à peu je me retrouve dans la nuit et le froid. L’amour est comme le soleil. Qui le possède peut se passer de beaucoup de choses. Qui manque d’amour, manque de tout ! P. Bosmans | |
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14 juin 2008
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05:10
Les chats miaulent
Les chattes aussi
Les pigeons roucoulent
Comme les amoureux
Les chiens aboient
La caravane passe
Celui-ci coasse
Celui-là glapit
Untel ulule
Un autre croasse
La carpe seule est sage
Qui se tait
jh
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