29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 23:27

 

 

 

Adieu la fessée : face à un refus caractérisé d’épinards par son rejeton, l’adulte à bout de nerfs sera avisé de ne plus considérer la rouste des familles comme un mode de contrainte à portée de main.
Par la force des choses, une nouvelle forme de correction législative va s’appliquer aux parents. À ceux du moins qui n’auraient pas compris que la giroflée appuyée est devenue une « violence éducative ordinaire ».
On ne fera jamais la police dans les cuisines à l’heure de la soupe, ce qui réclamerait un nombre conséquent de shérifs du bavoir. Le texte présenté au Parlement cherche plutôt à disqualifier un reliquat de tolérance, parfois de bienveillance, à l’égard de pratiques encore couvertes par une jurisprudence sensible à la notion de « mesure ».
La France ne vient pas à la loi anti-fessée pour mener au tribunal les géniteurs gagnés par l’exaspération le soir au moment du coucher – une grande partie du pays devrait dans ce cas prendre rapidement un avocat. Aucune sanction pénale n’est prévue. Et le code civil suffit déjà à réprimer les gestes excessifs de parents mal élevés.
L’enjeu est plus symbolique, presque historique. On vise à marquer, grâce à la loi, l’évolution des mentalités. Un ascendant ne se mesure plus à l’intensité des raclées. Les méthodes d’éducation ont prohibé le recours banalisé aux coups car si la brutalité marque une faillite du rôle parental, elle mine aussi le rapport à l’autorité.
La question des violences psychologiques, ravageuses, n’est pas réglée ici. Et la loi ne s’aventure pas à indiquer les moyens d’un nécessaire apprentissage à la politesse ou au respect, grands sujets d’agacement de nos jours.
En fait, il n’est pas question de judiciariser à outrance l’enfance en tapant par principe sur les parents. Ni d’amener des juges à dire le droit dans les foyers. Simplement, comme en toute éducation bien ordonnée, de faire les gros yeux aux familles en manque de repères.

 

 

Didier Rose
L’éditorial

 
 
Je pense donc je lis les DNA 
Dernières Nouvelles d'Alsace

 

 

 

 

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 17:27

 

 

Adieu la fessée : face à un refus caractérisé d’épinards par son rejeton, l’adulte à bout de nerfs sera avisé de ne plus considérer la rouste des familles comme un mode de contrainte à portée de main.

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24 novembre 2018 6 24 /11 /novembre /2018 07:53

 

 

 

24.11.1979
La sagesse c’est d’apprendre à ne pas souffrir.

La meilleure façon d’adoucir ses peines c’est de soulager celles des autres …

Les guerres sont toujours provoquées par ceux qui nous promettent la Paix …

Tant que la couleur de la peau sera plus importante que celle des yeux il y aura des guerres …

Des fleurs meurent chaque jour mais où va leur parfum ?

 Une des choses les plus tristes  chez l’homme c’est sa manière de vieillir. Ta seule obligation en n’importe quelle vie c’est d’être vrai envers toi-même …

 Personne ne peut fuir  son cœur c’est pourquoi il vaut mieux l’écouter.

Quand  la réalité est trop difficile ferme les yeux et continue de rêver

 C’est dans la nuit la plus noire qu’on voit les plus belles étoiles …

 

 

 

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 08:41

Si

 

 

 

 

 

 

 

 

 Tu ne sauras jamais si
quelque chose peut réussir
si tu n'essaies pas.
Tu ne sauras jamais
s'il y a de la lumière si
tu n'appuies pas sur le bouton !
Alors, fais quelque chose,
pour que ça marche.

Eileen Caddy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 12:17

 

 

 

J'ai déménagé
Ma nouvelle adresse :

Cimetière Rechalp.
384, Rue Forch
CH 8008 ZÜRICH

 

Votre visite me fera grand plaisir !!

 

 

 

 

 

 

 

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 10:11

 

 

 

 

 

Cette eau submergeant les murs et emportant des existences, on la connaît. C’est celle qui, de tout temps, sort des lits, dévale des montagnes ou gonfle dans les prairies sans préavis ni aucune merci.

Cette eau-là, on la connaît et on ne l’apprend toujours pas. On l’a mal vue venir dans l’Aude où elle prend pourtant plus de vies que la tempête Eleanor en janvier.

Comme déjà à Vaison-la-Romaine, ou dans les Cévennes, ou en Vendée, ou en Alsace, à chaque submersion reviennent les larmes et les questions. Malgré la description du risque, rien n’a pu prévenir le sinistre dans toute son énormité. On se tourne vers les hydrologues : ils pointent un trop-plein de béton et le mépris de la nature.

On interpelle les météorologues : leurs ordinateurs ne suffisent pas à mettre en équation tous les facteurs anciens et nouveaux, terrestres et célestes, qui provoquent en se cumulant des apocalypses de proximité.

Restent les climatologues, dont il est facile de railler les prévisions sur le siècle tandis que les cuisines et les garages deviennent des zones humides. C’est pourtant de leurs calculs sur le lointain qu’il s’agit de s’inspirer pour gérer le court terme. Plutôt que de les voir en Nostradamus énervés de fin de congrès, il est urgent de se baser enfin, et sérieusement, sur leurs travaux pour missionner les experts en cours d’eau et, globalement, les analystes de l’environnement. Ne serait-ce que pour peser sur ces aménageurs pressés d’arranger l’avenir à leur façon.

Le mythe d’une domination totale de la nature n’a pas de sens. Mais l’humanité peut tenter de s’y adapter, à tout le moins pour s’éviter ces drames. On peut hurler au réchauffement et à la répétition des épisodes désastreux.

On peut aussi considérer que les projections pour demain, malgré leurs flous, sont autant d’incitations à valider et soutenir les efforts des scientifiques pour mieux cerner le présent, mieux appréhender les éléments.

L’argent que l’on n’aura pas dédié à cet apprentissage sera de toute façon dépensé. Par les assurances.

 

 

Didier Rose
L’éditorial

 
 
Je pense donc je lis les DNA 
Dernières Nouvelles d'Alsace

 

 

 

 

 

 

 

 

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 10:45

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 11:12

 

 

 

 


VIRGULE  dit-il ! 
Il était une fois un linguiste distingué qui, devant son auditoire. rappelait, exemple à l'appui, toute l'importance de la virgule. Sur ce sujet, je ne résiste pas à la tentation de vous raconter cette authentique histoire .

C'est un nouvel instituteur tout jeune qui débarque dans une école de campagne. Le maire, voulant voir de quel bois le bonhomme était fait, demanda à assister à son premier cours, lequel, justement, portait sur le bon usage de la virgule.
Sonne l'heure de la récré. Les enfants sortent en piaillant, le maire s'approche de l'instituteur - « C'est bien, dit l'élu, mais... » Il avait un « mais Le maire avait trouvé qu'une demi-heure sur la virgule, c'était un peu long. - « Mais, Monsieur le Maire, c'est quelque chose de fondamental, la ponctuation ! » se défendit l'enseignant. « Tenez, allez au tableau et écrivez... » Et il lui fit écrire les deux phrases suivantes :
1. Le maire dit : l'instituteur est un imbécile.
2. Le maire, dit l'instituteur, est un imbécile.
- Alors !... Sans importance, la virgule ?

 

 

 

 

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 16:13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 11:15

 

 

  Comment appeler son chat
C'est un art délicat que d'appeler son Chat :
Le baptiser n'est pas un simple passe-temps
Je ne travaille pas du chapeau, croyez moi,
Si je vous dis qu'un chat a TROIS NOMS DIFFERENTS.
Un chat a, tout d'abord, son nom de tous les jours,
Comme Pierre ou Jean Paul, Aglaë, Pompadour
Comme Sylvain ou Luc, Chat-Fourré, Cyprien,
Noms raisonnables pour le train-train quotidien.
Fantaisistes, charmants, d'autres noms sont plus doux,
Les uns sont pour les chats, les autres pour les chattes
Comme Platon, Electre, Andromaque ou Carpates,
Tous sont des noms sérieux pour chats bien de chez nous.


Mais un chat a besoin, il faut que ça se sache,
D'un vrai nom personnel, plus majestueux.
Sans ce nom, il ne peut pas redresser sa queue,
Affirmer sa fierté, hérisser ses moustaches.
Des noms de cette sorte, en veux-tu, en voilà
Comme Méta-Méthyl, Ouitchi, Kalikola,
Comme Psychologie, Presbytère-Pacha...


Si propres sont ces noms qu'ils sont à un seul chat.
Mais par-dessus tout ça, il reste encore un nom.
C'est le nom que jamais nul ne peut deviner.
C'est le nom dont jamais nul ne saura le nom.
LE CHAT, QUI LE CONNAÎT, ne veut le révéler.


Quand vous voyez un chat, silencieux, méditer,
La cause, sachez-le, est sa quête insondable :
Il a l'esprit perdu dans la contemplation
De la pensée de la pensée de la pensée de son nom,
Son nom ineffable, affablement ineffable,
Indicible, profond - et singulier - , à son Nom.


Thomas Stearns Eliot 1888 - 1965  Prix Nobel de littérature en 1948.

 

 

 

 

 

 

 

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