28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 00:14


  

 

 

 

 


 

 

C’est de saison : l’heure est au remue-ménage. En Alsace, patrie de l’Osterputz, comme partout où sont censés reparaître les beaux jours, le temps est au nettoyage. Manière d’enterrer l’hiver ou de célébrer l’été, les opérations portes ouvertes foisonnent, dans nos intérieurs.

Selon certaines études, le battage de tapis et le récurage de carreaux ne seraient que la partie émergée de cette vaste catharsis printanière. L’important aurait lieu en zone immergée : au sous-sol. À la cave se livre le plus âpre de nos combats subconscients avec le passé.

Cette lutte littéralement underground dépasse, et de loin, le passage de l’aspirateur à l’étage et la valse des éponges en cuisine. De notre capacité à faire le vide dépendrait notre bien-être, rien moins.

Un bric-à-brac, même d’apparence dérisoire, n’est jamais gratuit, ni sans fondement. De la peur de manque, assurent les spécialistes ès-pataquès, naît cette curieuse propension à amasser des biens même usagés, même dépassés, même réputés sans valeur.

Le foutoir dans la cave, c’est normal. Mais, comme en toute chose, de l’excès viennent les ennuis. Stocker à perpétuité, ne jamais jeter révélerait un manque de confiance en soi, pire une dépendance exagérée à la possession matérielle : j’entasse, donc je suis. Donc je stresse de peur de perdre, etc.

Faut-il passer au lance-flammes nos placards, ranger nos débarras au bulldozer ? Pas si sûr. Vivre dans le vide, en apesanteur, aurait aussi ses effets secondaires. On ne vire pas impunément sa robe ou son costume de mariage.

Ne plus s’embarrasser de rien reviendrait à gommer les jalons du chemin parcouru. De ce fait, à se priver des vertus d’un tri épisodique. Or, faire des choix est un besoin humain, comme l’atteste à d’autres égards le rite des rendez-vous électoraux. Libre à chacun d’opter, dans sa cave comme au plan des convictions, pour la fidélité ou l’alternance.

 

Didier Rose


 

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                 Dernières Nouvelles d'Alsace

 

 

 

 

 


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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 11:03

 

 

 

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Une phrase,
c'est comme un arbre de Noël.
Tu commences par le sapin nu
et puis tu l'ornes,
tu le décores à ta guise.
Jusqu'à ce qu'il s'effondre.
Attention à ta phrase :
si tu la charges
trop de guirlandes
et de boules,
je veux dire d'adjectifs,
d'adverbes et de relatives,
elle peut s'écrouler aussi.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 17:00

 

 

 

 

 


 

 

 

Observe bien les humains.............
Le marié veut divorcer...................
Le célibataire veut se marier..........
Le chômeur veut travailler...........
Le travailleur en en marre de son travail
Le pauvre veut devenir riche........
Le riche est prisonnier de sa richesse
Le célèbre se cache ....................
Le frustré veut être vu .........
Le gros veut maigrir ......
Le maigre veut grossir..............
Le noir veut devenir blanc............
Le blanc cherche à se bronzer......
Et patati patata…..............
Personne ne remercie Dieu pour ce qu'il est. 
Accepte ce que tu es...................
et contente-toi de ce que tu as .....
Dieu saura combler........................
à la hauteur de tes besoins.............
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 17:19

  

  
"Pourquoi grand-maman a des chemins sur son visage ?"

Une trouvaille de Guillaume quatre ans, qui fait réfléchir les adultes que nous sommes.  Là où nous voyons que des rides symboles d'usure, marques du temps qui ne pardonne pas... Guillaume avec son coeur d'enfant découvre des chemins de joies et de peines qui ont laissé des traces, chemins qui disent une histoire, chemins riches d'une vie donnée.

Oui, maman ou grand-maman, papa ou grand-papa, ne sois pas gêné(e) de ces chemins sur ton visage. Ils nous disent que tu as aimé, que tu as su donner et accueillir la joie, que tu as ri de bon coeur. Ils nous disent aussi tes heures d'efforts et de travail, tes heures d'inquiétudes et de veilles. Ils nous disent que tu as vécu. Ces chemins sur ton visage, maman, grand-maman, papa, grand-papa, ils sont beauté de ton âge !  Ce sont les chemins de la vie.  Merci d'avoir vécu, aimé et donné.

 

smileyet en cherchant un peu  :smiles

 

en photo :  Lili Damita (de son vrai nom Liliane Marie-Madeleine Carré)
actrice française née le 10 juillet 1904 à Blaye (Gironde)   décédée le 21 mars 1994 à Palm Beach.  Elle eut une liaison avec le prince Louis-Ferdinand de Prusse,  fut l'épouse de Michael Curtiz,  puis d'Errol Flynn (avec qui elle aura un enfant : Sean Flynn sera  acteur et photojournaliste  né le 31 mai 1941 à Los Angeles (États-Unis), porté disparu le 6 avril 1970 dans le Kampong Cham (Cambodge),  et vraisemblablement tué en 1971 par ses ravisseurs.

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 11:24

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAUD devant. Si ça sent le roussi, c’est peut-être réussi. Après la mode du mi-cuit, l’hystérie du cru et toutes les déclinaisons des deux, le cramé obtient droit de cité dans les assiettes.

Ce qu’on appelle un retour de flamme. La grande cuisine découvre la cuisson plus qu’à point. Noir, c’est noir, côté goût y a-t-il encore de l’espoir ?

Qu’importe le flacon, coupent des cuistots parmi les plus en vue, pourvu qu’on ait du charbon. Si l’on vous sert ces prochains temps un crottin de chèvre carbonisé, une coquille Saint-Jacques à l’aspect fuligineux ou un poisson passé au lance-flammes, ne pas crier trop vite au scandale. L’effet calciné est, peut-être, recherché.

L’Alsace et ses tartes flambées y trouvera-t-elle vraiment à redire ? Voilà en tout cas qui nécessitera un apprentissage des nouvelles manières à table. Commander un steak saignant dans une maison qui s’applique à le consumer risque de jeter comme un froid. Se pincer le nez en salle, alors que le chef s’applique à roustir ce qui lui passe entre les spatules, serait s’exposer à de cuisants commentaires.

Les cuissons extrêmes sont du dernier chic. Ce qui n’est pas à la portée du premier venu. Entre la caramélisation maîtrisée et l’incendie galopant, il y a comme une frontière. Ne serait-ce que celle de notre santé. La magie du fumé jusqu’à l’os a ses limites.

Autant laisser d’ailleurs à la gastronomie ce qui lui appartient. Dans certains domaines, dont la politique, être grillé ne peut toujours pas passer pour une panacée. Pareil dans la finance, les sentiments et quelques domaines accessoires comme le monde professionnel.

On se gardera de se considérer comme étant d’avant-garde au motif que l’on serait flambé. Comme on saluera, aussi, tous ces gâte-sauce de notre connaissance qui à force de noircir leurs casseroles, nous montraient le chemin de la modernité.

 

 

 

 

Didier Rose


 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 18:30


 

 

Ils étaient ensemble à la maison. Seuls tous les deux. Il faisait froid, une nuit sombre et orageuse. La tempête était venue rapidement.

 et

 Chaque fois que le tonnerre se faisait entendre, il la regardait sursauter.   Elle regarda à travers la pièce et admira son apparence forte ...

et

Voulait qu'il la prenne dans ses bras, la réconforter et la protéger
 De la tempête.
Soudain, avec grand bruit, une panne d ‘électricité .... Elle a crié ...
Il a couru vers le canapé où elle était recroquevillée.  Il n'a pas hésité à la prendre dans ses bras.
Il savait que c'était une union interdite et
S'attendait à ce qu'elle le repousse.  Il a été surpris quand elle n'a pas résisté, mais au lieu s'accrochait à lui.

La tempête continuait ...

Ils savaient que c'était mal ...

Leurs familles ne comprendrait jamais ...
 
Tellement préoccupés par leur crainte, ils n'ont pas entendu la porte s'ouvrir...

 juste le léger déclic d'un appareil photo 

 

 

 

 

 

la photo

 

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 12:10

 

 

 

 

 

Les gens âgés écoutent la radio
Mais on ne joue jamais des chansons pour eux
Ce n'est pas payant
On leurs vend des calmants,
des pilules des onguents,

Mais ce n'est n'est que d'amour
Dont ils ont besoin comme médicaments.
Les gens âgés, ont les a oubliés
Tout au fond des foyers
ou les gouvernements les ont enfermés

Ils ont tout donné, leurs amour, leur santé,
Tout ça pour les enfants, ils ont tout sacrifié
Même les rêves les plus grands.
Une seule fois tous les ans
On viendra les visiter
Des parents s'est occupés
Une seule fois tous les ans
On viendra les ambrasser,
ça oblige le jour de l'An.


On est tous des vieux
Qu'on le veuille ou non
On s'ra un jour comme eux
Même riches à millions
On est tous des vieux
Ce n'est qu'une question de temps
Heureux ou malheureux
D'avoir eu des enfants.

Les gens âgés, ne parlent même plus
Ils ont trop à dire, une vie à raconter
Qui va les écouter
Ils se courbent le dos,
et regardent leurs pieds

Se demandent pourquoi au bout du chemin
Ils sont arrivés
Ils ont tout donné, leur amour leur santé
Tous ça pour les enfants,
ils ont tout sacrifié

Même les rêves les plus grands
Et du fond de leurs prisons
Ils relèvent parfois le front
Quand ils viennent pour signer
C'est quand vient la fin de mois
et le chèque de leurs pensions
Qu'on fais semblant de leurs donner.

Les gens âgés ont le goût de pleurer,
Car ils ont tout le temps
de renaître au passé

Revivre leurs 20 ans
Ils n'ont rien oublié,
si leurs dos à courbé

C'est qu'ils ont trop souvent
Porté les chagrins
et les peines des enfants

Les gens âgés ont le temps de prier
Car ils sont devenus
au fil des années de simples enfants

Ils demandent au Bon Dieu
de parfois penser à eux,

S'Il a une minute ou deux
Ils demandent aux Bon Dieu,
pourquoi il a oublié de venir
fermer leurs yeux

 

André Sylvain (André Vachon de son nom véritable) est né  un 27 Janvier  1940 au Canada à East-Broughton  

 

 

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 12:00
 

 

 

 

 

Il y a des mots qu’on ne peut oublier
D’autres qu’on voudrait oublier
Des mots qui nous pénètrent en flèche
Des mots qui rallument la mèche
Des mots qui nous vont droit au cœur
Des mots qui nous font très peur
Des mots tendres qu’on aimerait entendre
Des mots durs à nous faire fendre
Des mots qui trahissent et qui blessent
Des mots qu’on savoure comme une caresse
Des mots qui nous font plaisir
Des mots qui nous font souffrir
Des mots qui nous font rêver
Des mots qui nous mettent face à la vérité
Des mots simples et convaincants
Des mots compliqués et choquants
Des mots qu’il ne faut pas prononcer
Car ils peuvent tout faire basculer
Parmi tous ces mots, il existe un mot
Sur lequel, il faut insister
Qu’il faut dire et répéter
A conjuguer dans tous les temps
Au passé, au future et au présent
Il doit être mis sur la sellette
Pour être chanter à tue-tête
Au fil des jours et des années
Il n’est autre que le mot « aimer »

 

Souad HAJRI

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 00:04

Gershon Kingsley ou Götz Gustav Ksinski
né le 28 octobre 1922 à Bochum en Allemagne
est un auteur-compositeur contemporain allemand
connu pour avoir composé le tout premier morceau instrumental
populaire de musique électronique : Popcorn.

 

smilies

 

smilies

 

Popcorn est une composition musicale, grand classique et premier véritable succès de la musique électronique.

C'est en 1969 que paraît pour la première fois Popcorn dans l'album de Gershon Kingsley intitulé Music to Moog By. Une version single de Popcorn est également éditée, avec quelques effets supplémentaires par rapport à celle de l'album.
Le morceau est ensuite interprété en 1972 par le groupe First Moog Quartet, formé par Gershon Kingsley.
La même année, le groupe Hot Butter enregistre une nouvelle version. Stan Free, qui était un membre du First Moog Quartet y joue la mélodie de Popcorn. Cette version remporte très vite un grand succès et devient numéro un du Hit Parade dans plusieurs pays.

 

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Gershon Kingsley

 

 

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 00:05

 

 



 



Un petit signe de la main
Lorsqu'on se croise le matin,
Un sourire espiègle échangé
Pour faire disparaître la morosité,
Quelques mots que l'on murmure
Peuvent abattre bien des murs.


Une main tendue pour saluer,
Un clin d'oeil, un geste de paix,
Pour tous les gens qui nous entourent,
Tous ceux qu'on croise tous les jours,
En s'imaginant qu'il en sera toujours ainsi
Et qu'elle va nous épargner, la vie ...


Un geste d'amitié, c'est important,
Qu'on soit adulte ou bien enfant.
La vie est belle si l'on partage
Les jours de joie, les jours de peine,
Et l'on reprend force et courage
Lorsque le coeur oublie la haine.


Un petit signe de la main
ça ne coûte rien, ça fait du bien.
Si tu m'offres un sourire pour la journée,
Je t'offre le mien pour continuer,
Et si le suivant l'inscrit sur son visage,
Petit à petit, il deviendra partage.


Un signe de la main,
Et tu avances vers demain.
On croit toujours le bonheur très loin ailleurs...
Mais le bonheur,
il est au fond de chaque coeur.



Christelle SEXER
Echo Alsace

 

 

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