26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 00:03

 

 

 

 

 

 

Sur un sentier raide et pierreux, j' ai rencontré une petite fille qui portait sur son dos , son jeune frère.

Mon enfant, lui ai-je dit, tu portes un lourd fardeau.
Elle me regarde et dit : 
Ce n'est pas un fardeau,  monsieur, c'est mon frère.

Je restais interdit. Le mot de cette enfant courageuse s'est gravé dans mon coeur.
Et quand la peine des hommes m'accable et que tout le courage me quitte, le mot de l'enfant me rappelle :  Ce n'est pas un fardeau que tu portes, c'est ton frère...

 


 

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 00:04

 
Au dessus de ma tête,
Un petit nuage blanc
Ne semble pas à la fête,
Balayé par le vent.

smilie

smilie

 

 


 

 

Il est dans nos cœurs
Il est plein de douceur
Il est fait de chaleur
Qu'on sent

de temps en temps !

 

 

smiley

 



Il est tout près de nous
C'est plus petit que tout
On le voit après coup.
Il se cache partout.

 

Où est le bonheur ?
Il est dans un sourire
Le geste qui vient guérir
Le rêve ou le désir
Qu'on a de temps en temps !

Il danse dans nos yeux
Il chante si on le veut,
Se fait silencieux
C'est un clin d'œil de Dieu.

Où est le bonheur ?
Il est dans le soleil
Le printemps qui s'éveille
Il est dans les merveilles
Qu'on voit de temps en temps.

Il est dans les oiseaux
La fleur ou le roseau
Il résonne dans l'écho
Du lac ou du ruisseau.

Où est le bonheur ?
Il est  dans nos mains
Il n'est jamais très loin
Il est sur le chemin

Qu'on prend
de temps en temps.

Il est dans le présent
Il se vit maintenant
C'est de nous qu'il dépend
Chaque jour en tout temps.

smilies


 

 

 

 

 

  smileys

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 00:02

 

 

 

 

 

 

 

L'immobilier, c'est comme les blagues : les histoires les plus tortueuses sont rarement les meilleures. Précisément, en matière d'aventure à rebondissements, un couple strasbourgeois vient de vivre une expérience pas triste.

Acte 1 : l'aubaine. Ayant reçu congé de son proprio, le duo cherche et trouve logement à sa façon. Au vert, au calme, joli. Soit un peu plus de 700 euros de loyer mensuel, charges comprises.

Acte 2 : la déconvenue. Une heure après accord, l'agent immobilier rappelle : l'appartement est toujours vacant, mais plus au prix annoncé. Prière, pour les locataires motivés, de rajouter 80 euros par mois au pot. Raison invoquée : la présence d'un garage. Qui était pourtant bien proposé dans l'offre de départ. Autant dire que les choses en sont restées là. Plus 10 % d'augmentation en quelques heures, on imagine l'addition, à ce rythme, au bout de plusieurs mois. A faire pâlir la dette grecque.

Le yoyo du logement

Acte 3 : la surprise. Reparti en chasse, le couple trouve une petite annonce... sur le même bien, diffusée par le propriétaire cette fois. Enfin, presque le même bien. Parce que, comme par magie, la surface de cet appart vraiment extraordinaire a augmenté entre-temps, elle aussi, de 10%. Bravo, en passant, au chef de chantier qui a réussi à pousser les murs pour gagner fissa 10 m². Ce n'est pas tout : la cuisine est devenue dans cette nouvelle version « équipée ». Quant au loyer, décidément plus fluctuant que le CAC 40, il était proposé, aux dernières nouvelles, à un troisième prix - mais toujours plus cher que le premier. Acte final : jurant qu'on ne les y reprendrait plus, les deux candidats-locataires continuent à faire le tour des annonces. En se dépêchant cette fois : à la vitesse où grimpent certains loyers et certaines surfaces, pas impossible qu'on tente de leur fourguer tantôt, à prix d'amis, une aimable masure avec grand jardin, façon Versailles (prévoir travaux). Gros comme une maison, forcément.

 

 

Didier Rose


 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 00:04

 



Fille du vent et du soleil
Au fond de mon cœur tu éveilles
L'envie de vivre auprès de toi.
Quand tu me donnes ton empire
D'amour, de charme et de plaisir
Moi je me sens devenir roi.
  Crier d'amour dans une gare,
Briser ma voix pour t'appeler,
Noyer ma vie dans ton regard,
Brûler mes doigts
pour te garder.
 Fille du vent et du soleil
Envole-toi de mon sommeil
En venant vivre auprès de moi.
 
Vouloir ton corps
dans un espoir,
Mourir à force de prier,
Me recréer de tout mon art,
Aimer tous ceux de ton passé.
 Fille du vent et du soleil
Au fond de mon cœur tu éveilles
L'envie de vivre auprès de toi

 

1972

 

Pierre Groscolas est un auteur-compositeur-interprète français né à Lourmel (Algérie) le 29 octobre 1946.
Il arrive à Toulouse en 1962 où il fait ses études secondaires. Son père le destine à des études supérieures, en faculté de droit ou de médecine. Alors qu’il prépare son bac, Pierre rencontre au lycée des copains qui partagent la même passion que lui : La Musique. Ils fondent un groupe « Le Choeur » imprégné du style pop music, anglaise et américaine.



et voilà autre chose..

..on connait... ?

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 00:03

 

 

 

 

        
Lorsque les dieux eurent créé les hommes, ils redoutèrent que ces derniers n'accèdent à la Connaissance, de peur qu'ils ne deviennent leurs égaux.
 
Nos dieux résolurent donc de la cacher là où jamais  l'homme n'aurait la possibilité ou l'idée d'aller la  chercher.
 Réunis en conseil, ils se mirent à cogiter...
"Cachons-la au fond des océans",
suggéra l'un, à quoi les autres rétorquèrent que fatalement, un jour ou l'autre, les hommes iraient et la trouveraient.
"Mettons-la en haut de la plus haute montagne",
avança un autre, avant qu'on ne réfute cette proposition en avançant que les hommes trouveraient bien un jour les moyens de l'escalader.  Et les idées, les unes après les autres, tombaient à l'eau... Jusqu'à ce que le plus humble des dieux avance :
"Et si on la cachait au coeur de l'homme, la Connaissance ?"
Cette suggestion fut saluée avec enthousiasme, et ainsi fut fait. Car il est vrai que c'est bien là que l'homme cherche le moins...

 

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 00:05

 

 

 

 

 

 

 

 
Je vais quitter ton jardin de fleurs en papier
Plus jamais nous n'irons pêcher avec les cormorans
Je t'ai laissé mon nom sur l'abricotier

En passant devant, pense à moi de temps en temps
 
 
Je passerai par la route des orchidées
Et j'irai embarquer sur la rivière du printemps
Je prends l'écharpe de soieque tu m'as donnée
Je la porterai pour me protéger du vent.

Sayonara
Que la vie était belle avec toi
Sayonara
Peu à peu, le chagrin s'en ira

 

 
1969 
René Villard, dit Hervé Vilard, né le 24 juillet 1946 à Paris

 

Sayonara (Au revoir)

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 00:11

 

 


Ca va cracher. Pas seulement le feu. On sait pourquoi les terrains de foot sont si profondément verts. Suffit d'allumer sa téloche, cap sur l'Afrique du Sud. Où les écolos les mieux payés du monde étalent leur savoir-faire salivaire.


C'est beau, la contribution d'un joueur de foot à l'équilibre hydrique d'une pelouse. Pas un centimètre-carré pour lui échapper. Application qui va ensuite jusqu'à user de son corps, soi-disant pour des tacles. En fait, pardon aux poètes, pour bien travailler l'humidité de l'herbe.


Des ingrats devraient en prendre de la graine. Ce ne sont pas, par exemple, les cyclistes ou les marathoniens, dans leur prétendue souffrance, qui penseraient à postillonner à la cantonade. Apports pourtant bienvenus à la santé des vastes paysages traversés.


Fines bouches

Heureusement, si l'on y pense bien, que le football n'est pas un sport d'intérieur. Raison pour laquelle, aussi, il convient d'expliquer aux mômes qu'il y a un lieu et un temps pour tout. Et qu'un gymnase ou une cour d'école sont à éviter, pour faire comme les grands footeux. Sous peine de rentrer au vestiaire avec un score mémorable de pages à gratter, sur le thème : « Je n'expectore pas à tout-va.»


Ces détails mis à part, la Coupe du monde est un bonheur. On bat des records de vitesse aux caisses de supermarché, à condition de viser les temps de jeu - et d'éviter le créneau de la mi-temps qui ranime le rayon bières.
Réserver au resto n'est plus utile en soirée. De surcroît, on est reçu par un personnel souriant, trop content sans doute de marquer quelques points côté additions.


Tout juste s'agit-il de respecter la règle du jeu : éviter de téléphoner dans certaines entreprises avant le coup de sifflet final. Ne pas frapper à une porte au moment des pénos, au risque d'un carton jaune, voire d'une expulsion pour mauvais geste.


Et, surtout, ne pas abuser pendant les matches du site de la FIFA, vachement subversif : 12' touche ; 24' touche ; 27' touche. On s'y croirait... Pour tout ça donc, s'il vous plaît, on ne crache pas sur son plaisir.

 

 

 


Didier Rose


 

     Je pense donc je lis les DNA
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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 16:52

 

 

 


Wenn Es Dich Noch Gibt

Sag wo ich dich finde
Ich muss dich wieder sehn
Suche dich überall

Wenn Es Dich Noch Gibt
Gib mir eine Chance
Es war doch schön mit uns
Aber es war einmal

Ich ging fort
Obwohl ich doch

glücklich war bei dir
Doch mein Traum
Von Freiheit war stärker

Ich war dumm
Nun komm ich zurück

und an der Tür
Steht ein fremder

Name Und darum

Wenn Es Dich Noch Gibt
Hüll dich nicht in Schweigen
Ich lieb dich immer noch
Willst du mir nicht verzeihn................


Man sagt mir
Für dich wär es besser

wenn ich geh
Jetzt wo grad
Die Wunden verheilt sind

Wenn Es Dich Noch Gibt

Willst auch du
Auch du, dass ich dich nie wieder seh,
dass kann ich nicht

glauben und darum

Wenn Es Dich Noch Gibt
Lass es so nicht enden
Ich lieb dich immer noch
Willst du mir nicht verzeihn

Ich lieb dich immer noch
Willst du mir nicht verzeihn

Vielleicht kann das für uns
Ein neuer Anfang sein

 


 

 

Roger Whittaker (1936 à Nairobi, Kenya - ) est un chanteur et compositeur britannique qui chante en anglais, en français et en allemand. En 1967, il obtient un succès mondial avec Mexican Whistler où il révèle son extraordinaire talent de siffleur.


En 1971, Whittaker enregistre The Last Farewell, son plus grand succès en carrière, vendant plus de 11 millions de disques de par la planète.
Dans les années 1970 et 1980, Whittaker connaît beaucoup de succès en Allemagne. Ne parlant pas l'allemand, il chante phonétiquement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je t'ai quitté mais il faut que je te retrouve....je t'aime toujours... pardonne-moi !

smiles

  

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 18:24


 

 

 

 
LA CIGALE ET LA FOURMI (en argot)
 
La Cigale reine du hit-parade
Gazouilla durant tout l'été
Mais un jour ce fut la panade
Et elle n'eut plus rien à becqueter.
Quand se pointa l'horrible hiver
Elle n'avait pas même un sandwich,
À faire la manche dans l'courant d'air
La pauvre se caillait les miches.
La Fourmi qui était sa voisine
Avait de tout, même du caviar.
Malheureusement cette radine
Lui offrit même pas un carambar.
- Je vous paierai, dit la Cigale,
J'ai du blé sur un compte en Suisse.
L’autre lui dit : Z'aurez peau d'balle,
Tout en grignotant une saucisse.
- Que faisiez-vous l'été dernier ?
- Je chantais sans penser au pèze.
- Vous chantiez gratos, pauvre niaise
Eh bien guinchez maintenant !
 
Moralité :
 
Si tu veux vivre de chansons
Avec moins de bas que de hauts
N'oublie jamais cette leçon :
Il vaut mieux être imprésario !
 
Pierre PERRET
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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 00:01

 

 


 

 

 

 

 

On se fait la cour, on se fiance, on se marie,

on nage dans le bonheur.

De petites fêlures apparaissent.
On les néglige.

Elles grandissent, puis se stabilisent.
On vit avec.

Un jour, un heurt stupide dévoile la fissure irréparable.

On se met d'accord pour la cacher.

On la bouche n'importe comment.

Les contemporains qui semblaient indestructibles,

s'évanouissent, un par un, dix par dix.

On se retrouve tous deux, séparés et proches.

On se fait souffrir pour se sentir encore vivre.

On se serre un peu pour avoir moins froid.

Trop tard.

L'un des deux lâche la rampe.

L'autre reste là, vacant, désaffecté,
remâchant ses torts et fabriquant ses remords.

 

                                 Jacques de Bourbon Busset

 

 

 

 

 smiles

 

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