17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 01:02

 

 

 

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Chante, c’est Noël Sing along, sing a song of Christmas
Chante, c’est Noël ‘tis that wonderful time of year
(Refrain)
Danse, c’est Noël Sing and dance for the joy of Christmas
Danse, c’est Noël  ‘tis that wonderous time of year
Come raise your voice in singing Sing out loud for all to hear
C’est Noël, c’est Noël Sing along, sing a song of Christmas
Danse, c’est Noël ‘tis that wonderful time of year
Children’s voices all are bringing Hope and joy and merry Christmas
C’est Noël, c’est Noël  Sing along, sing a song of Christmas
Chante, c’est Noël  ‘tis that wonderful time of year
...-....-.....
Chante, c’est Noël Danse, c’est Noël  Chante, c’est Noël Danse, c’est Noël
Merry Christmas !

......

 

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  Parade de Noël  Disneyland Paris  2006

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 01:02

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


  

 Homme
Tu as regardé la plus triste la plus morne de toutes les fleurs de la terre
Et comme aux autres fleurs tu lui as donné un nom
Tu l'as appelée Pensée.
Pensée
C'était comme on dit bien observé
Bien pensé
Et ces sales fleurs qui ne vivent ni ne se fanent jamais
Tu les as appelées immortelles...
C'était bien fait pour elles...
Mais le lilas tu l'as appelé lilas
Lilas c'était tout à fait ça
Lilas... Lilas...
Aux marguerites tu as donné un nom de femme
Ou bien aux femmes tu as donné un nom de fleur
C'est pareil.
L'essentiel c'était que ce soit joli
Que ça fasse plaisir...
Enfin tu as donné les noms simples à toutes les fleurs simples
Et la plus grande la plus belle
Celle qui pousse toute droite sur le fumier de la misère
Celle qui se dresse à côté des vieux ressorts rouillés
A côté des vieux chiens mouillés
A côte des vieux matelas éventrés
A côté des baraques de planches où vivent les sous-alimentés
Cette fleur tellement vivante
Toute jaune toute brillante
Celle que les savants appellent Hélianthe
Toi tu l'as appelée soleil
    ...Soleil...
Hélas! hélas! hélas et beaucoup de fois hélas!
Qui regarde le soleil hein?
Qui regarde le soleil?
Personne ne regarde plus le soleil
Les hommes sont devenus ce qu'ils sont devenus
Des hommes intelligents...
Une fleur cancéreuse tubéreuse et méticuleuse à leur boutonnière
Ils se promènent en regardant par terre
Et ils pensent au ciel
Ils pensent... Ils pensent... ils n'arrêtent pas de penser...
Ils ne peuvent plus aimer les véritables fleurs vivantes
Ils aiment les fleurs fanées les fleurs séchées
Les immortelles et les pensées
Et ils marchent dans la boue des souvenirs dans la boue des regrets
Ils se traînent
A grand-peine
Dans les marécages du passé
Et ils traînent... ils traînent leurs chaînes
Et ils traînent les pieds au pas cadencé...
Ils avancent à grand-peine
Enlisés dans leurs champs-élysées
Et ils chantent à tue-tête la chanson mortuaire
Oui ils chantent
A tue-tête
Mais tout ce qui est mort dans leur tête
Pour rien au monde ils ne voudraient l'enlever
Parce que
Dans leur tête
Pousse la fleur sacrée
La sale maigre petite fleur
La fleur malade
La fleur aigre
La fleur toujours fanée
La fleur personnelle...
...La pensée...

        Jacques Prévert

                                     Fleurs et Couronnes.

 

 

 

 

 

 

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 01:05

 

 

 

 

 

 

 

 

Il neige. Et les qualificatifs tombent dru : c'est énorme, incroyable, inadmissible. Surtout en décembre.
Il neige et les télés n'en rajoutent pas une couche : elles en font des tonnes.
Toute la semaine, des avalanches de poncifs, en direct de la Sibérie française. Des montagnes de clichés, depuis un pays recouvert d'une calotte arctique.
Aux journaux de 20 h, on a découvert les nouveaux héros de la glaciation : par téléphone, un camionneur s'est répandu sur la façon dont, ça fait froid dans le dos, il était resté bloqué à quelques kilomètres de chez lui - mais quelques secondes à peine sur des drames de la route autrement affligeants.
Un coup de zapette vers la chaîne concurrente, pour s'apitoyer longuement sur un pesant fait d'hiver : une dame, paraît-il, s'est passée d'électricité durant 24 h.
Sur un autre canal, on découvrait en vignettes, sans rire, des « envoyés spéciaux » dans toute la France, sur le front des intempéries.

Froid dans le dos

     Dans aussi lâche offensive de la météo, des reporters de guerre n'étaient pas de trop, posant devant un mont Saint-Michel saupoudré de sucre, touchant dans la Drôme des arbres fruitiers sous la ouate.
Visions glaçantes, en plein hiver, que pourtant la télé n'a pas craint de montrer à des heures de grande écoute, à destination de ceux qui n'étaient pas claquemurés dans leur igloo, ensevelis sous des congères rebelles.
Toute la panoplie des images d'Épinal, et de Noël, a été appelée en renfort, de peur sans doute de manquer de banalités : enquêtes sur les boules de neige, bonnets, poids lourds - on a la poésie qu'on mérite.
Il neige et tous nos problèmes non saisonniers ont semblé disparaître, recouverts du grand voile blanc de la compassion à bon compte. Plus de misère planétaire, plus de crise financière, plus de scandales nationaux. Rien que des écrans fortement givrés.

 

 

Didier Rose


 

  Je pense donc je lis les DNA
               Dernières Nouvelles d'Alsace

 


 

 

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 09:00

 

 

 

 

 

 

 

 

"Si j'étais plante, je ne voudrais pas être de ces plantes qui ont trop affaire à l'homme.

Ni avoine, ni blé, ni orge parqués, sans pouvoir en sortir, dans un champ en règle - et on ne laisse même pas aux blés leurs bleuets pour se distraire - ni surtout ces légumes soumis et rangés, ces carottes alignées, ces haricots qu'on dirige à la baguette, ces salades qu'on force à pâlir en leur serrant le coeur quand il fait si beau alentour et qu'elles voudraient bien être grandes ouvertes.

J'accepterais encore d'être herbe à tisane, serpolet ou mauve, ou sauge, pourvu que ce fût dans un de ces hauts battus des vents où ne vont les cueillir que les bergers.

Mais j'aimerais mieux être bruyère, gentiane bleue, ajonc, chardon au besoin, sur une lande abandonnée, ou même un champignon pas vénéneux, mais pas non plus trop comestible, qui naît dans la mousse, un matin, au creux le plus noir du bois, qui devient rose sans qu'on le voie et meurt tout seul le lendemain sans que personne s'en mêle.

Et si j'étais animal, je ne voudrais pas être bête de maison ou de ferme, pas même la chèvre qu'on attache au piquet et qu'on rentre dans une étable pour la traire, ni une de ces poules dans la basse-cour, toutes mêlées aux marchés de l'homme et qui peuvent se dire l'une à l'autre quand elles ont pondu un oeuf : " C'est quinze sous que j'ai fait là et je vaux dix francs la livre "...

Non ! Non ! J'aimerais mieux être lièvre, ou renard, ou biche, ou rossignol qui ne rencontrent l'homme jamais que le jour où il les tue.

Et j'aurai été toute ma vie animal des plus domestiques, bête de somme, chien attaché, serin en cage. Ou légume à faire la soupe. C'était la volonté de Dieu."

 

 

 

 

Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget, est une poétesse et écrivain française, née le 16 février 1883 à Auxerre, décédée le 23 décembre 1967. Elle est officier de la Légion d'honneur.

 

 

 

 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 01:04
"Dans chaque épreuve, ne cherchez pas l'ennemi, cherchez l'enseignement"

 

 

 

 

 

 
Il y a, dans chaque semaine, deux jours pour lesquels on ne devrait pas se tracasser, deux jours qui devraient être exempts de la crainte et de l’appréhension.
L’un de ces jours est Hier, avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues, ses maux et ses peines, Hier s’échappe à jamais de nos mains.
Tout l’or du monde ne peut faire revivre Hier. Nous ne pouvons défaire un seul des actes posés; nous ne pouvons retirer une seule des paroles prononcées.
Hier n’est plus.
L’autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter est Demain avec ses misères possibles, ses fardeaux, ses larges espérances et ses pauvres accomplissements.
Demain est aussi hors de notre portée.
Demain, le soleil se lèvera dans toute sa splendeur ou derrière un écran de nuages, mais il se lèvera. Jusqu’à cet instant, nous n’avons pas de mise sur Demain, parce qu’il est encore à venir.
Il ne reste qu’un jour :  Aujourd’hui. Tout homme peut livrer les combats d’un seul jour. C’est seulement lorsque vous et moi ajoutons les fardeaux de ces deux redoutables éternités, Hier et Demain, que nous sommes vaincus.
Ce ne sont pas les épreuves d’un jour qui rendent les hommes fous, c’est le remords ou la rancœur d’un incident qui est arrivé Hier et la crainte de ce que Demain peut apporter.
Vivons donc un seul jour à la fois.

 

 

 

 

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 01:02

 

 

 

 

Le temps qui passe

Le temps

qui ne passe pas

Le temps qu'on tue

Le temps de compter jusqu'à dix

Le temps

qu'on n'a pas

Le temps qu'il fait
Le temps

de s'ennuyer

Le temps de rêver

Le temps de l'agonie

Le temps qu'on perd

Le temps d'aimer

Le temps des cerises

Le mauvais temps
et le bon et le beau et le froid
et le temps chaud

-
P. Soupault

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 01:03

 


 

 

 

 

 

 

   
Il n'est pas très grand : un millimètre de long, et encore, dans la force de l'âge.
Il n'est pas ultra intelligent : 300 neurones bien tassés, en configuration course.
Et il n'est même pas mignon : avec ses 1 000 cellules toutes mouillées et son petit corps transparent, on ne le voit pas vraiment briller en discothèque.
Seulement voilà, lui au moins nous parle de notre avenir. Et sans mentir.
Car ce superbestiau a une qualité qui fait chavirer les chercheurs : sa faible espérance de vie, trois semaines pour les plus balèzes, permet de mesurer, comme en accéléré, les stratégies de lutte contre le vieillissement.
Pas glamour pour un sou, le ver C. elegans - le mal nommé -, est donc devenu une star des labos.
Adieu souris, lapins, couvées : M. Le Ver, sans se tortiller des mois, montre comment les cellules clamsent ou font la danse du ventre, suivant le traitement appliqué.

Le ver qui fait luire Noël

     Des bidouilleurs de génie ont déjà réussi à doubler la vie de Mister C. elegans.
Coup de maître, plus délicat à obtenir chez l'homme. Un début de régime à peine approchant, appliqué à des humains, a surtout provoqué dépression, chute de la libido, frilosité chronique et comportement asocial. A vous dégoûter de devenir bicentenaire.
Donc, des réglages sont encore nécessaires. Les chercheurs ont dès lors fixé leur priorité : non pas gagner indéfiniment en survie, au prix d'un calvaire physique. Mais plutôt prolonger le vécu en bonne santé. Et, si possible, avec toute sa tête.
Sur ce plan, le ver magique, avec son intellect franchement limité, n'est pas d'un grand secours expérimental.
De grands savants ont quand même osé ce pronostic : la molécule de jouvence, c'est pas pour demain. Sauf à croire au père Noël.
A ce propos, un facteur de longévité vraiment incontestable serait le maintien des liens sociaux (les vrais, pas facebook !). Juré, on ne pestera plus de la même manière contre les serial raouts de fin d'année.

 

Didier Rose


 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 01:05

 

 

 

 


Simon & Garfunkel est un duo américain de musique pop aux influences folk, constitué de Paul Simon et d'Arthur Garfunkel, qui compte parmi les artistes les plus populaires des années 1960.
 
Paul Frederic Simon naît en 1941 dans le New Jersey, Arthur Ira Garfunkel naît 3 semaines plus tard à New York. Simon et Garfunkel se rencontrent en 1956 au Forest Hills High School à New York, où ils commencent à jouer tous les deux dans un groupe appelé « Tom & Jerry ». Ils commencent à écrire leurs propres chansons dès 1957, et ils enregistrent une de leurs premières chansons de rock and roll, Hey, Schoolgirl, dont les ventes estimées atteignent 100 000 à 150 000 exemplaires.

 

 

 

 

 

 

Hello, darkness my old friend
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence.
 
In restless dreams i walked alone
Narrow streets of cobblestone,
'Neath the halo of a street lamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence.
-------extrait -------
1966

 

 

 

Bonsoir ténèbres, mon vieil ami,
Je suis venu discuter encore une fois avec toi
Car une vision s'insinuant doucement en moi,
A semé ses graines durant mon sommeil
Et la vision qui fut plantée dans mon cerveau, demeure encore A l'intérieur, le son du silence
Dans mes rêves agités j'arpentais seul,
Des rues étroites et pavées Sous le halo d'un réverbère, Je tournais mon col à cause du froid et de l'humidité Lorsque mes yeux furent éblouis par l'éclat de la lumière d'un néon,
Qui déchira la nuit et atteignit le son du silence
 
Et dans cette lumière pure je vis,
Dix mille personnes, peut être plus
Des personnes qui discutaient sans parler,
Des personnes qui entendaient sans écouter
Des personnes qui écrivaient des chansons qu'aucune voix n'a jamais emprunté,
Et personne n'osa déranger le son du silence
 
Idiots, dis-je, vous ignorez,
Que le silence, tel un cancer, évolue
Entendez mes paroles que je puisse vous apprendre, Prenez mes bras que je puisse vous atteindre Mais mes paroles tombèrent telles des gouttes de pluie silencieuses,
Et résonnèrent dans les puits du silence
 
Et ces personnes s'inclinaient et priaient
Autour du dieu de néon qu'ils avaient créé
Et le panneau étincela ses avertissements
A travers les mots qu'il avait formés
Et le signe dit : les mots des prophètes
Sont écrits sur les murs des souterrains
Et des halls d'immeubles,
Et murmurés à travers les sons du silence

 

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 01:03

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sonnez, grelots des tiroirs-caisses. Filez, traîneaux immatriculés en Lituanie, sur les autoroutes d'Alsace.
L'heure est à la fête, le Noël des cartes bleues approche. Ne pas oublier son code secret: ça va banquer à tous les rayons.
Sauf que non. Cette année, Père Noël a le blues. Pas le cœur à flamber. Petite mine, le grand homme.
C'est que le marché de la générosité aussi, a du plomb dans l'aile. Pour la troisième fois consécutive, les Français vont regarder un peu plus à la dépense.
Ceinture sur l'onéreux, mollo le dispendieux. Papa Noël aurait des oursins dans les poches, la hotte un poil flagada.
Un sapin dégarni

    Moins de cadeaux, à moins de personnes. Il va y avoir de la place sous le sapin, si l'on en croit les sondeurs.
Les amis, notamment, peuvent se gratter. Ce seront les premières victimes du resserrement des budgets.
Plus vraiment d'actualité donc de mettre le paquet sur les cadeaux, qui représentaient les deux tiers des dépenses consacrées aux fêtes.
Face à la tourmente, les esprits sont plutôt à la préservation des estomacs : tout ce qui touche à la table semble épargné par la morosité.
Point de régime en temps d'agapes, même si les marques de distributeurs et les premiers prix semblent les mieux placés pour être invités au repas de Noël.
Mais là n'est pas la seule cause de la déprime qui guette ce bon vieux Noël. Plus inquiétante, une autre étude montre que, même en cas de présents, on ne risque pas de chavirer de bonheur.
Il n'y a qu'à voir : les cadeaux que les Français préfèrent recevoir sont des bons d'achat et de l'argent. Et ceux qu'ils préfèrent donner se résument à une trilogie... parfums, chocolats, livres. Cherchez l'erreur.
Les magasins ne seront donc pas totalement désertés cette fin d'année. Entre Noël et Nouvel An, on peut s'attendre à un rush commercial. Du côté des guichets de reprise et d'échange.


 

Didier Rose


 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 14:12

 

 

 

 

 

 

  Déprimé, le marché du travail ? Déprimant, aussi.
La course à la feuille de paie peut s'apparenter à un cruel strip-tease social : on se découvre, sans jamais être sûr de ne pas rester au vestiaire.
Pas toujours facile de mettre à nu la nature d'un monde vécu comme à la fois prometteur et impitoyable. Ni vraiment aisé de déshabiller le jargon des offres d'emploi.
Heureusement, Pôle Emploi tient parfois en réserve des pépites. Comme l'annonce d'un poste d'animateur/trice web.
Voilà qui fleure bon l'informatique, la convivialité, l'air du temps.
D'autant plus séduisant que cette collaboration dans le multimédia s'affiche à durée indéterminée (basta, les contrats à gogo).
Certes, il va falloir se résoudre à déménager, le lieu d'exercice est Paris, dans un centre d'appels. En fait une boîte «de 20 à 49 salariés» - on imagine l'équipe branchouille et sympa.

Job à découvert

     Autre bon point, surtout dans les nouvelles technologies, les débutants sont acceptés. Aucune connaissance, même en bureautique, n'est requise : formation assurée.
Ce super-job est en horaire de nuit. Mais les 35 heures sont garanties et le salaire est en conséquence : de 1 800 à 3 000 euros par mois. Non, on ne divague pas: il s'agit bien d'un emploi « non qualifié ».
A ce stade-là, et juste avant d'envoyer leur CV, certains prendront peut-être le temps de lire les deux lignes descriptives. Bien leur en aura pris.
Car ce boulot d'avenir n'est peut-être pas donné à tout le monde : il s'agit d'animer « un service de charme pour adultes sur internet ». Et, au cas où l'on n'aurait pas très bien compris : prévoir « l'utilisation de la webcam ».
On aurait pu se croire propulsé dans le futur. La proposition s'apparente plutôt à un modèle un peu ancien. Bien antérieur en tout cas à l'ère du numérique.
Quoique. La virtualité de la prestation est assurée sur au moins un plan: au chapitre des déplacements, il est clairement spécifié « Jamais ». L'esprit du multimédia est sauf.

 

 

Didier Rose


 

  Je pense donc je lis les DNA
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  ¡ ǝʇısıʌ ǝɹʇoʌ ɹnod ıɔɹǝƜ

bonne journée...

 

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