30 avril 2023 7 30 /04 /avril /2023 12:36

 

 

 

 

Voilà l’été ! Si ce n’est sur le thermomètre, du moins dans les magazines qui affichent les tendances pour l’été… Toutes les tendances. Être à la mode ne se borne plus à porter la couleur à la mode, le pantalon à la mode, une robe à bretelles, des cothurnes, des Crocs ou des baskets de créateur. Bref, suivre la mode ne consiste pas seulement à aller dans un magasin de confection et dans un magasin de chaussures, mais aussi à prendre des rendez-vous avec son médecin, son chirurgien, son anesthésiste.
Tissus de fils et tissus cellulaires
Le corps n’est plus seulement fait pour porter les articles à la mode, il faut qu’il corresponde lui aussi à tous les critères imposés aux nouveaux musts de la géométrie du corps. Alors, pour cet été, faut-il agrandir les seins ? Ou faire une réduction ? Ne faut-il pas se faire brider les yeux ? Faut-il toujours 5 cm d’écart entre le haut des deux cuisses ? Est-il encore temps de poser un by-pass ? Docteurs, aidez-les !
La beauté passe par l’hôpital
Je ne me suis pas encore suffisamment informée sur les nouvelles règles de la fashion dite globale, qui concernent les tissus de fils divers mais aussi les tissus cellulaires. Il y a pourtant une chose que je peux vous dire : les grosses fesses sont de retour. Même les gazettes qui distillent des informations sérieuses l’annoncent en grandes lettres : on verra à nouveau des callipyges dans la rue ! Les magasins de jeans ont intérêt à faire du réassort… Les marchands de chaises de terrasse aussi.

Huguette Dreikaus ? 
  non ....ce n'est pas moi....
mais toutes les deux... alsaciennes  ....

 

 

 

 

 

 

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26 avril 2023 3 26 /04 /avril /2023 11:30

 

 

J'ai reçu des fleurs aujourd'hui. Ce n'était pas mon anniversaire ni un autre jour spécial.
Nous avons eu notre première dispute hier dans la nuit et il m'a dit beaucoup de choses cruelles qui m'ont vraiment blessée. Je sais qu'il est désolé et qu'il n'a pas voulu dire les choses qu'il a dites parce qu'il m'a envoyé des fleurs aujourd'hui.

J'ai reçu des fleurs aujourd'hui.
Ce n'était pas notre anniversaire ni un autre jour spécial.
Hier, dans la nuit, il m'a poussée
contre un mur et a commencé à m'étrangler. Ça ressemblait à un cauchemar, je ne pouvais croire que c'était réel. Je me suis réveillée ce matin le corps douloureux et meurtri. Je sais qu'il doit être désolé parce qu'il m'a envoyé des fleurs aujourd'hui.

J'ai reçu des fleurs aujourd'hui et ce n'était pas la fête des mères ni un autre jour spécial.

 Hier, dans la nuit, il m'a de nouveau battue, c'était beaucoup plus violent que les autres fois. Si je le quitte, que deviendrais-je ? Comment prendre soin de mes enfants ? Et les problèmes financiers ? J'ai peur de lui mais je suis effrayée de partir. Mais je sais qu'il doit être désolé parce qu'il m'a envoyé des fleurs aujourd'hui.


J'ai reçu des fleurs aujourd'hui.
Aujourd'hui c'était un jour très spécial, c'était le jour de mes funérailles.  Hier dans la nuit,  il m'a finalement tuée. Il m'a battue à mort. Si seulement j'avais trouvé assez de courage pour le quitter, je n'aurais pas reçu des fleurs aujourd'hui.

 

05.09.2007

 

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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 10:56

 

 

 « D’Huguette kommt in d’Mäideschuel  ». Classes réservées aux filles. Sauf au CP parce qu’à 6 ans les petits garçons avaient encore besoin de l’instinct maternel d’une institutrice pour leur essuyer les larmes et le nez qui coule. Mamema disait «  ja es gibt zwei Sorte Litt  ». Il y a les filles et les garçons. Les filles avec les marelles, les garçons avec les couteaux. Deux catégories à séparer absolument. Pas de mixité dans les écoles. «  Jeder fer sich  », du moins jusqu’à la nubilité «  fer hierote  ».
Pas de mixité religieuse non plus. Mamema disait «  Es sin anderi Litt  ». Les autres ne sont pas comme nous. On me racontait surtout que les protestants ne se mettaient jamais à genoux ! Un acte de défiance vis-à-vis de Dieu qui méritait notre humilité dans notre cœur et dans le recueillement. La génuflexion faisait partie de mon éducation. Aujourd’hui elle fait partie de ma rééducation.
Génuflexion : éducation ou rééducation ?
Tout cela pour vous dire que j’ai grandi dans un environnement fortement cloisonné. Un univers d’« entre-soi » dans lequel il y avait aussi les «  Bessere Litt  » (les gens bien) et le Kores (la racaille). Les barrières étaient montées. On aimait les barrières comme on aimait les clôtures qui marquaient les limites des maisons et des jar dins ainsi que les « Bornstein  » qui marquaient le territoire agricole !
Mon enfance est truffée d’histoires de guerres picrocholines aussi âpres que ridicules. Les ennemis étaient identifiés. Le désir devenait exacerbé. J’avais envie de connaître les « autres ». En dehors de l’école je ne fréquentais que les garçons. Je jouais au cow-boy ( coffboy ) avec l’un. Je gardais les vaches avec l’autre en fumant les très interdites parisiennes ou des « disque bleu filtre » chourées à mon père. Je faisais les 400 coups avec mes sept nains. Pas de fille dans le lot. J’étais toujours «  usserhalb  » des règles.

Exister à travers les autres
Les choses ont changé. La mixité est dans les écoles, même dans les jeux : tous sur leurs téléphones pour nourrir leurs comptes Instagram et Facebook. Les autres sont devenus importants. Les autres c’est un public, ce sont des followers. Ils nous permettent d’exister à travers eux. L’œcuménisme est de mise aussi : papa a épousé une protestante en seconde noce. Pardon ? Les choses ont changé ? Non ! On ne veut toujours pas mélanger les genres. Les villes sont des appositions de ghettos répartis selon l’âge ou la condition sociale. Il y a le Kronenbourg des Ehpad et la Krutenau des jeunes étudiants, l’Orangerie des nantis et L’Elsau des précaires. Il y aura toujours deux mondes étanches. Hélas ! Il y aura également toujours un « autre » qui nous met en enfer. Un Poutine, un Macron, un voisin plein de hargne, une mauvaise langue, un traître en amour. Ah, j’oubliais l’enfer que représente un coq qui chante.
Le bonheur pour d’aucuns serait la suppression générale des cordes vocales des coqs. Des chiens aussi. Des pigeons et de tous les « autres ».

 

Huguette Dreikaus ? 
  non ....ce n'est pas moi....
mais toutes les deux... alsaciennes  ....

 

 

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13 avril 2023 4 13 /04 /avril /2023 11:30

 

 

 

L’aile de l’autruche se déploie
joyeuse ; 
On dirait l’aile, le plumage
de la cigogne.
Mais l’autruche abandonne
ses oeufs à la terre, 
Et les fait chauffer
sur la poussière ;
Elle oublie que le pied peut
les écraser,
Qu’une bête des champs
peut les fouler.
Elle est dure envers ses petits
comme s’ils n’étaient point à elle ;
Elle ne s’inquiète pas de l’inutilité
de son enfantement.
Car on lui a refusé la sagesse,
Il ne lui a pas donné l’intelligence
en partage.  Quand elle se lève et
prend sa course,  Elle se rit du
cheval et de son cavalier.

J.39

 

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6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 11:17

 

 

 

« Qui dit argent dit dépenses Et qui dit crédit dit créance  Qui dit dette te dit huissier… Alors on danse ! », dit la chanson de Stromae. La danse est nécessaire. Elle devrait être la onzième loi du Décalogue. Surtout dans les temps de crise, les pas mesurés sauvent. Au temps de la dépression de 29 aux États-Unis, le salut financier se cherchait sur le dance-floor. Les marathons de danse avaient des prix alléchants pour les gagnants. On y dansait jusqu’à la mort.  « Ça te prend les tripes, ça te prend la tête  Et puis tu pries pour que ça s’arrête Mais c’est ton corps, il danse encore ».  Pourquoi ne pas y avoir pensé, comme le « Gaz » de Full Monty ? Danser ! Tout donner ! Même sa pudeur. Pour survivre. Pour mieux vivre.  Il est encore temps de vous inscrire dans un cours de danse. Aussi pour trouver l’amour ! Der Paarungstanz  : pouvoir pratiquer le speed dating sur piste paraffinée. Chez nos voisins allemands, les cours de danse sont inscrits dans les matières à enseigner. «  Und Links, zwo, drei, vier  ». Comme dit mon ami Lucien : « Je ne pourrais pas vivre avec une femme qui ne sait pas danser ». Il fut un temps où c’était le b.a.-ba de la rencontre. La façon magique de tenir quelqu’un dans ses bras sans plus choquer. Enfin… une fois que la papauté s’était remise du scandale posé par la valse, qui était au menuet ce que le Kamasutra est aux livres de la Bibliothèque rose.
N’oubliez pas les thés dansants
«  In deinen Armen zu träumen ist so schön bei verliebter Musik  ». Le tango est devenu très vite la danse de la fécondation. Autant que la chanson de notre répertoire «  Mit dingel dingel doo, komm doch e bissel haare !  ». N’oubliez pas les thés dansants ! Ça marche. Lili dit : « J’ai dansé avec Auguste. Il ressemble étrangement à mon quatrième mari ». Lilia été mariée trois fois ! Vous devinez le reste. Babeba dit : «  De Viagra isch nit fer d’Katz  ». L’eau de Cologne non plus. Personnellement, dans cette partie de la vie où je suis au-delà de la date de péremption pour les speed datings dansés, je pratique la danse dans un but plus louable. Je danse pour sauver la planète. Je fais la danse de la pluie pour lutter contre le réchauffement climatique, pour empêcher mes hortensias de mourir et pour éviter que mes haricots ne deviennent des cocos secs sans avoir jamais été verts.
La danse est de retour. Dans les airs, les oiseaux font les danses nuptiales. Dans les rues, on prépare une sacrée danse. Sur l’air de Dansons la Carmagnole  !

Huguette Dreikaus ? 
  non ....ce n'est pas moi....
mais toutes les deux... alsaciennes  ....

 

 

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3 avril 2023 1 03 /04 /avril /2023 15:50

 

 

 

 

 

 

Sans discours et sans conseils, et parfois sans même dire un mot, certaines présences pleines d'humilité et de générosité éclairent la personne blessée ou égarée. L'autre désire souvent plus d'écoute que de réponses.
François Gervais

 

 

 

 

 

 

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30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 10:39

 

Je vous parle d’un temps… que les moins de 20 ans pourraient bien connaître sous peu ! Un temps que les plus de 70 ans ont bien connu. Un temps ? Lequel ? Celui d’une forme de préhistoire.
En ce temps-là, j’allais à l’école en sabots avec des pantoufles à l’intérieur : les chaussures étaient trop chères. J’étais fière de mes beaux sabots noirs avec une rose rouge ciselée sur le dessus. Je portais des pulls rayés faits avec les pulls détricotés. Mes pulls arboraient un festival de couleurs, mélange étrange et pourtant d’une beauté extraordinaire.
Maman me donnait mon bain dans une bassine en tôle galvanisée et l’eau enrichie de savon de Marseille et de mes desquamations était jetée sur les hortensias. Mes peaux mortes sont ainsi devenues des fleurs bien vivantes et éclatantes de rose ou de bleu. J’aime les hortensias bleus. J’essaie de m’imaginer la personne qui leur a filé son ADN et ses pellicules cutanées.

L’argent du beurre
Papa allait à son travail à vélo et on allait à la ville avec l’autobus. Dans nos assiettes s’étalaient les légumes du jardin et les fruits du verger frais ou en conserve faisaient office de dessert. Mamema fournissait le lait, le beurre de sa baratte, les œufs, la farine… tout ce que donnait leur buurerei. Mon entrée dans la culture, je la dois à ses vaches : elle m’a acheté mon cartable en cuir avec l’argent du beurre qu’elle avait vendu au marché le matin même.
Il n’y avait pas de chauffage à la maison. La seule source de chaleur était la cuisinière où le «  wasserschiff  » inclus nous permettait d’avoir de l’eau chaude en continu pour la toilette et pour la bouillotte. Les besoins d’argent étaient modestes. Il fallait vraiment n’acheter que la moutarde, le vinaigre et l’huile.
Sporadiquement, on se fournissait en vêtements mais les tissus servaient X fois pour faire d’autres vêtements, voire des patins ou des gratte-pieds en fin de course. Le papier Q ? Pas de crise d’approvisionnement ! On se torchait avec du papier journal, mais jamais avec les pages du Odilie Kalender ou de Josefskalender. Toujours le respect de la religion. Personne n’était pris à la gorge par des dettes immobilières. Maman avait hérité de la maison de ses parents et ma grand-mère maternelle habitait avec nous. Grand-mère Marie était notre aide ménagère, notre cuisinière, notre nounou, notre prof d’allemand et notre sponsor.

Une complainte du temps passé
sais, je viens de vous psalmodier une litanie, comme une complainte du temps passé… Ou est-ce la chanson de lendemains proches ? Qui sait ? Ce week-end, l’heure change. Les temps sont en train de changer eux aussi. Tout est différent… Tout augmente. Jusque dans le prix des produits de première nécessité. Six millions de personnes ne peuvent plus s’acheter savon, shampoing et dentifrice. Mamema vous donne la solution : « Achetez du savon en forme de cube, mettez les tout petits bouts dans une boîte hermétique. Quand la boîte est pleine, chauffez au bain-marie. Vous aurez un nouveau savon ». Je suis persuadée que Mamema a encore des molécules de savon qui date du XIXe  siècle ! « Awer dee seif wascht noch ». Et pour le parfum ? Asseyez-vous ou mettez-vous debout à côté d’une personne qui sent bon. Vous repartirez avec cette bonne odeur.
Confucius dit : « C’est le manque qui crée le génie créatif ». Le mathématicien dit : « Le moins crée le plus ». Mamema dit : «  Erscht wann de herd nusswirfsch kannsch de diamante-Ring finde wie drunter gerollt isch  » (on ne peut trouver sa bague en diamant qu’en virant la cuisinière sous laquelle elle était tombée).

Huguette Dreikaus ? 
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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 15:27

 

 

 

1 Nous sommes sœurs, aussi fragiles que les ailes du papillon, mais nous pouvons faire disparaître le monde.   Qui sommes-nous ?

2 Il traduit la science des hommes, la joie comme la tristesse. Et on peut s'y plonger sans jamais se noyer.
Qui suis-je ?

3 Je nais et je meurs dans l'eau. Qui suis-je ?

4 Plus je le regarde et moins je le vois. De quoi s'agit-il ?

5 On me prend sans me toucher.
Qui suis-je ?

6 Nous sommes deux sœurs, une grande rapide et une petite lente, qui travaillons 24 heures sur 24. Qui sommes-nous ?

7 Je ne suis pas matériel. Je fais naître et mourir. Je manque souvent. Qui suis-je ?

8 Sans ouvrir les yeux, je vois aussi clair dans l'obscurité que le jour.  Qui suis-je ?

9 Quand je suis blanc, je suis sale et quand je suis noir, je suis propre.  Qui suis-je ?

10 Je cours toute la journée mais je ne sais pas marcher.
Qui suis-je ?


11 Couchée avec mes sœurs, j'ai la tête rouge. Quand on me frotte, ma tête devient jaune, puis noire.  Qui suis-je ?

12 Quand je suis frais, je suis chaud. Qui suis-je ?
 

13 Je suis immobile pendant la vie et je me promène après ma mort.  Qui suis-je ?

14 Doit-on dire un mensonge ou une menterie ?

15  Il a des dents mais il ne mord pas. Qui est-il ?
 

 

1 Les paupières  2 Un livre  3 Le sel
4 Le soleil  5 Une photo 6 Les aiguilles d'une montre
7 Le temps  8 Une chauve-souris  9 Le tableau
10 Une rivière 11 Une allumette 12 Le pain
13 Une feuille d'arbre 
14 Ni l'un ni l'autre, il faut toujours dire la vérité
15 Un peigne

 

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 12:34

 

Ne sous-estimez pas les travaux d’aiguilles. Les aiguilles de l’acupuncteur peuvent guérir de tous les maux, celles de l’adepte de vaudou peuvent tuer. Les aiguilles vous recousent quand la peau est (ou a été) pourfendue, elles s’activent pour vous vêtir dans les usines de tissage et les ateliers de couture. C’est même avec une aiguille que le médecin des urgences, dépêché sur place, a délivré un couple transformé en jumeaux siamois pendant l’accomplissement d’un adultère en milieu forestier. L’aiguille est philosophie de vie quand on cherche son bonheur, comme on cherche une aiguille dans une botte de foin.
Le tricot, nouvel étendard féministe
Le tricot à l’aube d’une révolution ? C’est la thèse défendue dans quelques éditos de la presse mondiale. Le Monde titre : « Le tricot, nouvel étendard féministe ». Et pourquoi pas ? N’oublions pas les tricoteuses de la révolution qui savaient aussi bien couper le fil de leur ouvrage que les têtes des réfractaires à l’idée de république. Une maille à l’endroit, une maille à l’envers et une tête par terre. Les petits de l’époque portaient de la layette en laine et en haine.
Femmes de tous pays, à vos tricots ! Aux États-Unis, elles tricotent des utérus à envoyer aux élus favorables à l’avortement. Les adeptes du mouvement des Pussycats portent un bonnet rose tricoté main comme emblème. Mon amie Julia tricote des sacs-vulves et des sacs-verges, pour ne pas tomber dans le rituel vieillot des chaussons pour bébé et des maniques pour manipulation des casseroles chaudes. Mamema tricote des « manteaux » pour la cafetière. Pour éviter la souffrance du café dans son récipient posé sur la table. «  Bisch doch kein Kaffi meh wann de kalt bisch  ». Préserver la personnalité profonde du café liquide, c’est la révolution woke menée par Mamema.

Des moutons et un cerveau
Tricoter, c’est participer au monde. Dieu nous a donné les moutons et un cerveau pour que nous sachions quoi faire de ces bestioles. La révolution vestimentaire, après des siècles de feuilles de vignes et de dépouilles de sanglier. Dieu a donné à certains des cerveaux à fort QI, comme Einstein, Edison ou Moulinex, et surtout comme Herbert Rein, celui qui a inventé le fil à tricoter en acrylique ! Une vraie révolution ! Enfin des pulls sans avoir à élever des moutons et en faire du méchoui après… La broche à méchoui étant l’Ehpad du monde ovin.
J’ai tricoté, je tricote et je tricoterai. J’ai tout tricoté pour mes enfants, du pull à la robe, en passant par les ponchos et les pantalons, jusqu’à leur révolution : « Je ne veux plus de pull tricoté ! Ça gratte. » Le tricot mène à tout. Même aux plaintes pour sadisme. Ach ! Tricoter des pulls qui grattent par mesure de rétorsion envers les ingrats, les cruels et les dentistes (eh oui ! je n’aime pas les dentistes). Le tricot peut aussi être l’art de faire « iech ». C’est, dans ce cas-là, une protestation pacifique. Une révolution douce. I have a dream.

Huguette Dreikaus ? 
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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 12:51

 

 

 

  1. Je continuerai à croire,
  2. même si tout le monde perd espoir.
  3. Je continuerai à aimer,
  4. même si les autres distillent la haine .
  5. Je continuerai à construire,
  6. même si  les autres détruisent.
  7. Je continuerai à parler de paix,
  8. même au milieu d'une guerre.
  9. Je continuerai à illuminer,
  10. même au milieu de l'obscurité.
  11. Je continuerai à semer,
  12. même si les autres piétinent la récolte.
  13. Et je continuerai à crier,
  14. même si les autres se taisent.
  15. Et je dessinerai
  16. des sourires sur des visages en larmes
  17. Et j'apporterai le soulagement,
  18. quand on verra la douleur.
  19. Et j'offrirai des motifs de joie
  20. là où il n'y a que tristesse .
  1.  

 

 

 

 

 

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