28 août 2007
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| - POÈME de PAUL ADAM
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La première fois quand je l'ai vue J'ai tout de suite remarqué son regard J'en étais complètement hagard Dans ce jardin du Luxembourg Je me suis dit : il faut que je l'aborde Pour voir si tous les deux on s'accorde J'ai déposé mon baluchon Alors j'ai vu tes gros yeux doux J'en suis dev'nu un peu comme fou Quand je t'ai dit que tu me plaisais Que j'aimerais bien te revoir Tu m'as donné rendez-vous le soir Et je t'ai dit Oh Pénélope Que tu étais une sacrée belle fille Que je t'aimerai toute ma vie Quand dans ce lit de marguerites Tu m'as caressé doucement la tête Ma vie entière est une fête Et sous les regards de la foule J'ai posé ma main sur ta main Vous voyez bien que ce n'est pas malsain A l'ombre des eucalyptus Je t'ai dit : je veux que tu me suives Je te sentais d'humeur lascive Alors comme ça dans les tulipes Tu m'as fait une petite promesse Gage d'affection et de tendresse Si notre amour devait céder Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre Je ne pourrais jamais m'en remettre Car si un jour notre amour rouille Je m'en mordrai très fort les doigts Chérie vraiment je n'aime que toi Ce poème naïf est de Paul Adam (Écrivain français 1862 - 1920) ... Et comme pour les poèmes grivois désormais bien connus de George Sand et d'Alfred de Musset, il recèle lui aussi un second sens caché. La clé ? Changez le dernier mot du second vers de chaque strophe, de manière à ce qu'il rime avec le premier vers, plutôt qu'avec le troisième. Vous allez voir, les mots vous viennent tout naturellement |
Published by Simone
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