Toujours plus gros, toujours plus chers, toujours plus nombreux. Chaque année, c’est le même rituel : nous surchargeons nos enfants de présents.
L’enfant d’aujourd’hui n’a même plus le temps de rêver : il perçoit ses cadeaux comme un dû et nous, ses parents, ne faisons généralement rien pour le détromper.
Pourquoi gâtons-nous autant nos enfants à Noël ?
Socialement, tout est là pour nous persuader que le bonheur de nos enfants réside dans l’abondance de biens de consommation, et qu’être de bons parents, c’est participer de ce mouvement.
En quoi cette surabondance est-elle nuisible ?
L’enfant peut finir par s’imaginer que cette avalanche de jouets est le signe le plus sûr de l’amour qui lui est porté ou de la valeur qu’on lui accorde.
Le cadeau de Noël est l’un des rares rituels qu’il nous reste. Aussi ne doit-il pas être soumis à condition.
Les enfants de couples divorcés reçoivent généralement plus de cadeaux. Ne sont-ils pas parfois empoisonnés ? Presque toujours, ils ont deux Noël : un chez papa, un chez maman.
Comment éviter que l’enfant ne devienne blasé ?
Il le deviendra fatalement, si nous nous obstinons à le couvrir de cadeaux dont il se moque pour la plupart…
Comment éviter le gâchis ?
D’abord, en demandant à l’enfant ce qui lui ferait vraiment plaisir et en faisant le tri. Impossible de se passionner pour dix mille objets simultanément. Si l’on opte pour l’effet de surprise, il s’agit d’être certain de tomber juste. Et il est essentiel de penser aux centres d’intérêt de l’enfant avant de songer aux nôtres.
Conseils de psychologue (extrait) DNA 24.12.2015
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