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J'ai parcouru plusieurs kilomètres pour trouver le cadeau parfait pour mon enfant. Après deux longues journées à me creuser la tête, lasse et fatiguée,
j'ai pensé lui demander ce qu'il aimerait.
Voici la liste des cadeaux qu' elle m'a suggérés :J'aimerais être Félix, notre petit chat... pour être moi aussi pris dans vos bras
chaque fois que vous revenez à la maison...J'aimerais être un baladeur, pour me sentir parfois écouté par vous deux,
sans aucune distraction, n'ayant que mes paroles au bout de vos oreilles,
fredonnant l'écho de ma solitude...J'aimerais être un journal pour que vous preniez un peu de temps
chaque jour pour me demander de mes nouvelles...J'aimerais être un téléviseur pour ne jamais m'endormir le soir,
sans avoir été au moins regardé une fois avec intérêt....J'aimerais être une équipe de "foot", pour toi papa,
afin de te voir t'exciter de joie après chacune de mes victoires,
et un roman pour toi maman, afin que tu puisses lire mes émotions....A bien y penser, je n'aimerais être qu'une chose,
un cadeau inestimable pour vous deux.
Ne m'achetez rien, permettez-moi seulement de sentir
que je suis votre enfant.
-=-=- qui était Florian Bernard ? voir ci-dessous :
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"Quand tu as faim, mange ton riz. Quand tu es fatigué, ferme les yeux.
Les sots peuvent rire de moi,
mais les sages sauront ce que je veux dire"
Lin Tsi
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Un succès mondialJeanine Deckers est née à Bruxelles le 17 octobre 1933. Elle connaît une enfance et une jeunesse qu'elle décrit comme mornes puis tente de devenir professeur de dessin sans y réussir. Cherchant sa voie, elle entre dans l'Ordre catholique des dominicains en 1959, où elle devient Sœur Luc-Gabriel au couvent de Fichermont à Waterloo. Très vite elle se fait apprécier des autres sœurs du couvent pour ses compositions musicales. Sa hiérarchie décide de lui faire enregistrer un disque et négocie un contrat avec Philips. Ni son nom, ni son image n'apparaîtront sur les pochettes. Le pseudonyme Sœur Sourire, lui-même, dont elle dira plus tard qu'elle le trouvait ridicule, est choisi par un panel d'auditeurs test, il reste la propriété des contractants : son éditeur et son couvent. Les droits normalement dévolus à l'auteur-compositeur-chanteur reviennent au couvent. En vertu de ses vœux de pauvreté et d'obéissance, Jeanine signe. Dominique est un succès mondial. La fraîcheur de sa voix, et de ses textes, la simplicité apparente de sa foi lui attirent la sympathie d'un public qui ne se limite pas aux catholiques.
Son anonymat excite la curiosité de la presse et la rumeur lui prête une beauté proportionnelle à la pureté de son âme. En 1963, The Singing Nun est n°1 au Bilboard américain et, l'année suivante, Sœur Sourire passe au Ed Sullivan Show — ou, plus exactement, c'est Ed Sullivan lui-même et son équipe qui se déplacent au couvent de Fichermont. En 1966, un film américain, The Singing Nun est consacré à son histoire avec Debbie Reynolds dans le rôle-titre. L'actrice n'a que peu de ressemblance physique avec son modèle, dont le visage reste inconnu du plus grand nombre. À cette époque, Jeanine Deckers reprend les études et essaie à grand peine (son journal en témoigne) de s'intéresser à la théologie en suivant des cours à l'Université catholique de Louvain. C'est peut-être cette parenthèse estudiantine qui l'amène à s'interroger sur le sens de sa vie. En juillet 1966, convaincue de son absence de vocation et considérant la vie au couvent comme anachronique, elle quitte les ordres sans le moindre viatique. La postérité avait oublié assez vite la face B du célèbre 45 tours : Le pied du missionnaire, et encore plus les titres du disque suivant : Une fleur, cœur de Dieu. Une seconde carrièreUn contrat avec sa maison de disques lui interdit désormais d'utiliser le pseudonyme qui l'avait rendue célèbre. C'est sous le nom de Luc Dominique que Jeanine tente de poursuivre sa carrière avec des chansons comme La Pilule d'or en 1967 qui est une ode à la contraception. Elle écrit à cette époque des titres plutôt musclés par lesquels elle s'en prend aux mères, aux hommes (qu'elle juge violents et dominateurs), à l'Église catholique et au conservatisme (les con-conservateurs). Elle se passionne pour les nouvelles approches de la théologie (entre Vatican II et Mai 1968), cherche à inventer pour elle-même et pour sa compagne une nouvelle voie religieuse, qui se situe entre la vie régulière et la vie séculière. Elle refuse par ailleurs à l'époque de se considérer comme homosexuelle. Le succès de ses disques est très modeste et donne raison à un de ses titres de l'époque, Je ne suis pas une vedette. Dans la chanson Luc Dominique *, elle explique que sœur Sourire est morte :
Son niveau de vie est très irrégulier, mais suffisant, elle trouve ses revenus dans ses écrits, ses disques, des cours de guitare ou encore un travail auprès d'enfants autistes (notamment). Ses problèmes avec le fisc transformeront cette situation précaire en un drame complet. En 1976, elle tente un come-back aux États-Unis mais elle n'intéresse plus personne. Un destin tragiqueLes services fiscaux belges réclament alors à Jeanine Deckers les fortunes qu'aurait dû lui rapporter Sœur Sourire. Ils restent sourds à ses protestations de même que les autorités religieuses qu'elle appelle à son secours — son couvent et les œuvres auxquelles elle a laissés l'essentiel des revenus de ses premiers disques ne lui ont pas signé de reçu. Devant la situation de cette dette monstrueuse (et les intérêts accumulés), Jeanine et sa compagne, Annie Pécher, thérapeute d'enfants Autistes, sombrent dans une dépression que l'alcool et les médicaments ne font qu'aggraver. Elles finissent par se suicider ensemble le 29 mars 1985. * Les tentatives d'enregistrer la musique sous le nom de Luc Dominique ont produit peu de revenu car le monde n'a pas identifié l'artiste sous ce nouveau nom. |
Un SDF retrouvé mort sous un pont
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Le lundi C’est angoissant Le mardi C’est affolant Le mercredi c’est prenant Le jeudi ça devient relaxant Le vendredi, c’est carrément excitant Le samedi c’est tellement réjouissant Le dimanche, c’est tout simplement reposant. Et le Lundi matin c’est alarmant de recommencer encore une semaine comme la précédente. Alors qui a créé un Lundi très angoissant, un Mardi très affolant, un Mercredi très prenant, un Jeudi relaxant, un Vendredi carrément excitant, Et pourquoi ne pas avoir tout simplement inventé une semaine faite que de « Week-end ». Et pourquoi, mais pourquoi, une semaine de 7 jours ? |