14 août 2009
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Le temps que met l’eau à couler de ta main Le temps que met le coq à crier le soleil Le temps que l’araignée dévore un peu la mouche Le temps que la rafale arrache quelques tentes Le temps de ramener près de moi tes genoux Le temps pour nos regards de se dire d’amour Imaginons ce qu’on fera de tout ce temps. Eugène GUILLEVIC
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11 août 2009
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Les Mamans quand elles sont vieilles ne devraient pas pleurer On devrait les aimer tellement les aimer Qu'elles n'auraient plus le temps de s'essuyer les yeux | Les mamans quand elles sont vieilles s'endorment doucement les anges sans déranger personne les emportent tout droit au paradis |
Les Mamans quand elles sont vieilles ne devraient pas souffrir on devrait les soigner, tellement les soigner qu'elles oublieraient leurs maux pour pouvoir nous bénir | Les Mamans quand elles sont vieilles reviennent parmi nous dans la maison elles vont et bercent les enfants mais ne font aucun bruit ce n'est pas vrai qu'elles meurent |
| Merci pour tout....!! |
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10 août 2009
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Dans le cristal d'une fontaine Un cerf se mirant autrefois Louait la beauté de son bois, Et ne pouvait qu'avecque peine, Souffrir ses jambes de fuseaux, Dont il voyait l'objet se perdre dans les eaux. «Quelle proportion de mes pieds à ma tête ? Disait-il en voyant leur ombre avec douleur : Des taillis les plus hauts mon front atteint le faîte ; Mes pieds ne me font point d'honneur.» Tout en parlant de la sorte, Un limier le fait partir. Il tâche à se garantir ; Dans les forêts il s'emporte. Son bois, dommageable ornement, L'arrêtant à chaque moment, Nuit à l'office que lui rendent Ses pieds, de qui ses jours dépendent. Il se dédit alors, et maudit les présents Que le Ciel lui fait tous les ans. Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile ; Et le beau souvent nous détruit Ce cerf blâme ses pieds, qui le rendent agile ; Il estime un bois qui lui nuit. La Fontaine |
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8 août 2009
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Veillons car nous ne connaissons ni l'heure ni le jour"
ǝɹnɔ uǝ sɹnoɾnoʇ La mer s’est retirée, Qui la ramènera ? La mer s’est démontée, Qui l’a remontera ? La mer s’est emportée, Qui la rapportera ? La mer est déchaînée, Qui la rattachera ? Un enfant qui joue sur la plage Avec un collier de coquillages. J. Charpentreau |
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7 août 2009
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Fleur de lune naissante sous Une pluie d’étoile enflammée Le soleil couchant sous Un ciel d’espoir fait briller Luciole et fée à proximité d’un bois de lumière Des muses font sonner les cloches de notre imaginaire Pour créer un monde à notre image Trop parfait pour le détester Mais ce n’est qu’un mirage Qu’une illusion qui nous poursuit Qu’on ne peut délaisser Qui ne peut sombrer dans l’oubli ! |
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6 août 2009
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La pratique, c'est quand ça marche mais que l'on ne comprend pas.
La théorie, c'est quand on comprend mais que ça ne marche pas. Souvent théorie et pratique se rejoignent : rien ne marche et on n'y comprend rien. |
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Citations du monde
5 août 2009
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Esope conte qu'un manant, Charitable autant que peu sage, Un jour d'hiver se promenant A l'entour de son héritage, Aperçut un serpent sur la neige étendu, Transi, gelé, perclus, immobile rendu, N'ayant pas à vivre un quart d'heure. Le villageois le prend, l'emporte en sa demeure; Et, sans considérer quel sera le loyer D'une action de ce mérite, Il l'étend le long du foyer Le réchauffe, le ressuscite L'animal engourdi sent à peine le chaud Que l'âme lui revient avecque la colère Il lève un peu la tête, puis siffle aussitôt Puis fait un long repli, puis tâche à faire un saut Contre son bienfaiteur, son sauveur, et son père. «Ingrat, dit le manant, voilà donc mon salaire ! Tu mourras!» A ces mots, plein d'un juste courroux, Il vous prend sa cognée, il vous tranche la bête; Il fait trois serpents de deux coups, Un tronçon, la queue et la tête. L'insecte, sautillant, cherche à se réunir, Mais il ne put y parvenir. Il est bon d'être charitable : Mais envers qui ? c'est là le point. Quant aux ingrats, il n'en est point Qui ne meure enfin misérable. La Fontaine. |
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5 août 2009
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4 août 2009
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"Veillons car nous ne connaissons ni l'heure ni le jour"
ǝɹnɔ uǝ sɹnoɾnoʇ Elles sont libres, les pensées Personne ne peut les arrêter Car elles peuvent s'envoler Comme une ombre dans l'obscurité Personne ne peut les deviner Personne ne peut les traquer Rien ne peut les tuer : Elles sont libres, les pensées...... ici
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3 août 2009
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LE BEL ÂGE ? Vieillir en silence, le dos courbé, N’être qu’un objet, une statue esseulée Dans une pièce sombre et détestée. Que des souvenirs d’une vie dorée! D’une chair martyrisée par les larmes, La société n’offre aucune alarme. Tu n’es que rébus et pourtant tu as du charme. Ta vieillesse te désole ne t'offrant que peu d’armes. On a hâte que tu meures donnant raison d’une délivrance. Tu indisposes par tes maladresses, tes fausses cadences. Parfois on te rend visite mais quelle pénitence !!! On te regarde avec hypocrisie, d’un rire qui offense… Un jour viendra où mon corps alignera une charpente de Pise. Je serai délaissé, abandonné de tendres bises… J’attendrai la mort ou peut-être, j’irai vers sa banquise M’empêchant l’humiliation, les douleurs d’une crise… André Labrosse |
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