14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 22:00









 
Le temps que met l’eau à couler de ta main
Le temps que met le coq à crier le soleil
Le temps que l’araignée dévore un peu la mouche
Le temps que la rafale arrache quelques tentes
Le temps de ramener près de moi tes genoux
Le temps pour nos regards de se dire d’amour
Imaginons ce qu’on fera de tout ce temps.
 
 

Eugène GUILLEVIC




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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 18:54






Les Mamans quand elles sont vieilles
ne devraient pas pleurer
On devrait les aimer
tellement les aimer
Qu'elles n'auraient plus le temps
de s'essuyer les yeux
Les mamans quand elles sont vieilles
s'endorment doucement
les anges sans déranger personne
les emportent
tout droit au paradis
Les Mamans quand elles sont vieilles
ne devraient pas souffrir
on devrait les soigner,
tellement les soigner
qu'elles oublieraient leurs maux
pour pouvoir nous bénir
Les Mamans quand elles sont vieilles
reviennent parmi nous dans la maison
elles vont et bercent les enfants
mais ne font aucun bruit
ce n'est pas vrai qu'elles meurent














Merci pour tout....!!
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 11:26








Dans le cristal d'une fontaine
            Un cerf se mirant autrefois
            Louait la beauté de son bois,
            Et ne pouvait qu'avecque peine,
            Souffrir ses jambes de fuseaux,
Dont il voyait l'objet se perdre dans les eaux.
«Quelle proportion de mes pieds à ma tête ?
Disait-il en voyant leur ombre  avec douleur :
Des taillis les plus hauts mon front atteint le faîte ;
            Mes pieds ne me font point d'honneur.»
                Tout en parlant de la sorte,
                Un limier le fait partir.
                Il tâche à se garantir ;
                Dans les forêts il s'emporte.
            Son bois, dommageable ornement,
            L'arrêtant à chaque moment,
            Nuit à l'office  que lui rendent
            Ses pieds, de qui ses jours dépendent.
Il se dédit alors, et maudit les présents
            Que le Ciel lui fait tous les ans.




Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile ;
            Et le beau souvent nous détruit
Ce cerf blâme ses pieds, qui le rendent agile ;
            Il estime un bois qui lui nuit.


La Fontaine
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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 17:47

"Veillons car nous ne connaissons ni l'heure ni le jour"
                               ǝɹnɔ uǝ sɹnoɾnoʇ









La mer s’est retirée,
Qui la ramènera ?
La mer s’est démontée,
Qui l’a remontera ?
La mer s’est emportée,
Qui la rapportera ?
La mer est déchaînée,
Qui la rattachera ?
Un enfant qui joue sur la plage
Avec un collier de coquillages.










J. Charpentreau





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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 18:40

 








Fleur de lune naissante sous
Une pluie d’étoile enflammée
Le soleil couchant sous
Un ciel d’espoir fait briller
Luciole et fée à proximité d’un bois de lumière
Des muses font sonner les cloches de notre imaginaire
Pour créer un monde à notre image
Trop parfait pour le détester
Mais ce n’est qu’un mirage
Qu’une illusion qui nous poursuit
Qu’on ne peut délaisser
Qui ne peut sombrer dans l’oubli !










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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 18:14


 La pratique, c'est quand ça marche
 mais que l'on ne comprend pas.























La théorie, c'est quand on comprend mais que ça ne marche pas.
Souvent théorie et pratique se rejoignent :
rien ne marche  et on n'y comprend rien.








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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 18:46






Esope conte qu'un manant,
            Charitable autant que peu sage,
            Un jour d'hiver se promenant
            A l'entour de son héritage,
Aperçut un serpent sur la neige étendu,
Transi, gelé, perclus, immobile rendu,
            N'ayant pas à vivre un quart d'heure.
Le villageois le prend, l'emporte en sa demeure;
Et, sans considérer quel sera le loyer
            D'une action de ce mérite,
            Il l'étend le long du foyer
Le réchauffe, le ressuscite
L'animal engourdi sent à peine le chaud
Que l'âme lui revient avecque la colère
Il lève un peu la tête, puis siffle aussitôt
Puis fait un long repli, puis tâche à faire un saut
Contre son bienfaiteur, son sauveur, et son père.
«Ingrat, dit le manant, voilà donc mon salaire !
Tu mourras!» A ces mots, plein d'un juste courroux,
Il vous prend sa cognée, il vous tranche la bête;
            Il fait trois serpents de deux coups,
            Un tronçon, la queue et la tête.
L'insecte, sautillant, cherche à se réunir,
            Mais il ne put y parvenir.

            Il est bon d'être charitable :
            Mais envers qui ? c'est là le point.
            Quant aux ingrats, il n'en est point
            Qui ne meure enfin misérable.


La Fontaine.


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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 18:00
"Veillons car nous ne connaissons ni l'heure ni le jour"
                               ǝɹnɔ uǝ sɹnoɾnoʇ












Carton rouge vous nous faites peur
Carton rouge coupez le moteur
Carton rouge on rejoue le tout
On fait autre chose
Que de donner des coups

1 -
 Y'en a qui nous ont dit
La vengeance à tout prix
C'est oeil pour oeil
C'est dent pour dent
Est-ce qu'on peut pas faire autrement
Donner des coups de poing
Ca ne changera rien
On peut régler chaque conflit
Sans devenir des ennemis

2 -
 On voit à la récré
Des coups de poing,
Des coups de pied
On entend des mots tellement méchants
Qu'ils font sangloter des enfants
C'est vrai que si on savait
Se parler, s'écouter
On deviendrait plus tolérant
Et donc plus forts et plus confiants

3 -
Regarder la télé
Y'a de quoi s'inquiéter
Pour aujourd'hui et pour demain
La violence est dans tous les coins
On veut participer
A vos rêves vos projets
Nous aussi, on a des idées
Pour faire bouger la société


Jean Humenry


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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 18:19

"Veillons car nous ne connaissons ni l'heure ni le jour"
                               ǝɹnɔ uǝ sɹnoɾnoʇ













Elles sont libres, les pensées
Personne ne peut les arrêter
Car elles peuvent s'envoler
Comme une ombre dans l'obscurité
Personne ne peut les deviner
Personne ne peut les traquer
Rien ne peut les tuer :
 
Elles sont libres, les pensées......





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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 17:42

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LE BEL ÂGE  ?

 
 
Vieillir en silence, le dos courbé,
N’être qu’un objet, une statue esseulée
Dans une pièce sombre et détestée.
Que des souvenirs d’une vie dorée!
 
 
D’une chair martyrisée par les larmes,
La société n’offre aucune alarme.
Tu n’es que rébus
et pourtant tu as du charme.
Ta vieillesse te désole
ne t'offrant que peu d’armes.
 
 
On a hâte que tu meures
donnant raison d’une délivrance.
Tu indisposes par tes maladresses,
 tes fausses cadences.
Parfois on te rend visite
mais quelle pénitence !!!
On te regarde avec hypocrisie,
d’un rire qui offense…
 
 
Un jour viendra où mon corps alignera une charpente de Pise.
Je serai délaissé,
abandonné de tendres bises…
J’attendrai la mort ou peut-être,
 j’irai vers sa banquise
M’empêchant l’humiliation,
les douleurs d’une crise…




André Labrosse
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