20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 00:10

                                     

 






 
 
 Janvier


Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui
de l'année dernière !

Alphonse Allais
 
Février

Une année qui finit,
c'est une pierre jetée au fond de la citerne des âges
et qui tombe avec des résonances d'adieu.
Firmin van den Bosch 
 
Mars
 
 
Il vaut mieux avoir
de l'avenir que du passé.
Victor Cousin
 
Avril
 
Année.
Période de trois cent soixante-cinq déceptions.

Ambrose Bierce

Mai

Et qu'est-ce que c'est
qu'un siècle ?
Une minute dans la nuit.

Flaubert
 
Juin
 
Qu'est-ce-qu'une année
sinon le volume infini
d'une pincée de secondes ?
Dominique Rolin  
  Juillet

Il y a des jours, des mois,
des années interminables
où il ne se passe presque rien.
Il y a des minutes et
 des secondes qui contiennent tout un monde.
Jean Lefèvre,comte d' Ormesson

 Août

La neige possède ce secret de rendre au coeur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée.
Antonine Maillet
Septembre

Nous arrivons tout nouveaux aux divers âges de la vie, et nous y manquons souvent d'expérience malgré le nombre des années.
 
 La Rochefoucauld

 Octobre
 
Les années
nous viennent sans bruit.
Ovide 
 
Novembre
 
 
Les années apprennent peu à peu, à tout homme, que la vérité seule est merveilleuse.

Maurice Maeterlinck
Décembre

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années ; on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau : renoncer à son idéal ride l'âme.

Douglas MacArthur
et en résumé.... :

La vie est trop courte
pour être petite

Benjamin Disraeli



 


 

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 00:11











 




         Goutte à goutte
        Le temps nous entraîne
        Nos joies sont trop courtes
        Roulent les petites graines

        Pourtant,
        Si nous viennent des peines
        Notre coeur bat
        Sous nos pulls de laine
        Un jour comme ça
        Comme les gouttes
        D'un goutte à goutte
        Perles de temps
        Perles de choix
        Collier d'Amour
        Collier de roi,
        Et tous ces jours
        Qui passent encore
        Laissant autour
        De nos beaux corps
        Ces drôles de traces
        Et tous ces jours
        Dans notre besace
        Qui pèsent plus lourd
        Du temps qui passe

        Du temps qui lasse

        Goutte à goutte
        S'en va l'éclat
        De nos vingt ans
        S'en va le doute
        Tout doucement,
        Et l'on savoure
        Ces perles de temps
        Perles d'Amour
        Que l'on se tend.

        Passent les vents
        On fait fortune
        Tourne la lune
        Passe les printemps
        On est si fort
        d'être vivant
        Riches de trésors
        Glanés aux ans.


        Et toutes ces traces
        Près de nos yeux
        Toutes ces angoisses
        D'être un peu vieux,
        Perles d'Amour
        Perles de temps
        Le coeur est sourd
        Aux maux du temps
        Et moi je vous Aime
        Bien plus encore
        Quand le temps sème
        Sur Vous son or. 


               EOLIA

Michel




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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 17:52



 

Depuis quelques semaines, les petits fours alsaciens sont à nouveau entrés en grande souffrance.

Spritzbredle, Butterbredle, Schwowebredle et autres Anisbredle vivent le martyr.

Pas parce qu'ils sont l'objet de toutes les gourmandises, non, mais parce qu'ils sont victimes de toutes les orthographes.
Entre autres, vous trouvez des Bredele, Breedele, Brédélé voire encore -suprême barbarisme- Bredeles, quand on ne vous parle pas carrément des « Breudeuleu ».
A vous faire dresser les cheveux sur la tête, même si vous n'en avez plus.

Paraît que c'est chic aujourd'hui d'appeler Bredele ce qu'en alsacien normal on appelle, depuis des siècles, Bredle.

Une déformation par souci d'authenticité certainement, et surtout par respect des traditions.

Il est à espérer que ce même respect ne conduise pas un jour à habiller notre Hans Trapp avec une houppelande rouge. Ou encore à faire promener Christkindel avec saint Nicolas pour fêter Sainte-Cécile.

Mais on n'en est pas -encore( ?)- là.

 Alors, pour prendrez bien un Bredel, ou peut-être même quelques Bredle ?
Rien que pour le plaisir du mot juste.





B. St 
                




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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 17:45
           






 

Et si se marier était un drame ?


A ces mots, il se trouvera toujours quelqu'un pour évoquer son expérience perso de l'union au long cours.


Fausse route.


Se passer la bague au doigt serait surtout, outre un hasardeux placement affectif, un désastre écologique. Du moins, si l'on en croit des experts. D'après les calculettes à effet de serre, deux noms pour un oui, ça porte atteinte à l'ozone.
La cérémonie à elle seule vaudrait son pesant d'émissions de carbone. Lorsque l'on aime, on ne compte pas : ni son argent, ni ses consommations nuisibles au plan climat.
Dès les bristols d'invitation blanchis au chlore et les allers-retours des préparatifs en diesel, les futurs mariés seraient dans le rouge, question conscience verte - vivement les noces sur internet ?


Le mariage était en noir


Et ça ne ferait là que commencer. Pour un mariage, on se fait beau : tissus synthétiques, polyesters pétroliers et même coton aux pesticides, la cata. Eviter néanmoins, pour l'instant, de jouer les branchés en proposant à vos invités le naturisme nuptial.


Itou pour les cadeaux : de l'électroménager aux métaux lourds, des bibelots chinois traités à la chimie, des voilages chargés de colorants, au secours la conso bio !


Les fleurs, même, auraient un parfum de gazole, après leur si long voyage (vous pouvez essayer d'offrir des légumes du jardin).


Quant au banquet, l'hérésie : zéro covoiturage des convives évidemment (aïe, le CO²), des plats surtout pas locaux (re-aïe, le CO²) et en prime des clopes jusqu'au bout de la nuit (ouille, le fond de l'air).


Coup de grâce : y compris les alliances seraient une injure au développement durable, l'extraction de l'or dispersant mercure et cyanure.



C'est dire si les écologues recommandent d'y gamberger à deux fois, avant de convoler en traditionnelles noces. Les mariages, à la longue, ne s'avéreraient pas seulement onéreux en frais d'avocats : le grand jour blanc serait aussi coûteux pour l'avenir de la planète. Un genre de divorce avant l'heure ?


 

 

 

Didier Rose 

              Je pense donc je lis les DNA




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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 12:57






































A l'école quand j'étais petit
J'étais constamment puni
Un beau jour je me suis dit
Ça n'va plus ainsi
Il faut que ça finisse
J'épouse l'institutrice
Et quand on sera marié
Je serai toujours le premier


Papa n'a pas voulu
Et Maman non plus
Mon idée leur a déplu
Tant pis n'en parlons plus
Les enfants obéissants
Font tout c'que disent les parents
Papa n'a pas voulu
Et maman non plus


Quand j'dus choisir un métier
On m'a dit Sois charcutier
Chaudronnier ou charpentier
Pompier ou portier
J'ai dit Laissez-moi faire
Le métier que j'préfère
Je vais me présenter
Tout simplement comme député


Papa n'a pas voulu
Et Maman non plus


J'voulais être chirurgien
Et voilà qu'mon frère Bastien
Un jour ne se sent pas bien
On cherche un médecin
Il fallait qu'on l'opère
J'ai dit : Laissez-moi faire
Pour m'exercer un brin
J'vais lui ouvrir les intestins


Papa n'a pas voulu
Et Maman non plus



 








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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 13:26



 





 

 


Mambo sapin

C'est une blague débile venue du fond de mon enfance

- tu connais la chanson Mambo sapin?
- euh... non...
- Mais si tu la connais Mambo sapin, roi des forets, que j'aime ta parureuh...

C'est un Africain qui se présente chez un disquaire et demande :
Vous avez le disque de MONBO S'il vous plait (avec l'accent) ?
Le disquaire cherche et ne voit rien, il demande à ses collègues, rien non plus, ils cherchent dans le rayon de musique africaine, rien

Le disquaire : On ne trouve rien Monsieur
L'africain : c'est pourtant une chanson très très connue (avec l'accent)
le disquaire : pouvez vous me fredonner l'air peut être pourrais-je vous le trouver l'africain prend son souffle et chante

MON BEAU SAPIN ROI DES FORETS .......




L'histoire se passe dans une salle de classe, disons à l'école primaire.
L'inspecteur est venu... inspecter les cours que dispense mademoiselle l'institutrice.
Celle-ci pose la question à l'ensemble des têtes blondes :
- Qui veut nous chanter une chanson pour monsieur l'inspecteur ?
Dix mains se lèvent.
L'institutrice désigne tour a tour les gentils volontaires, mais n'interroge pas un petit, car elle sait qu'il a une réputation de cancre et de voyou.
L'inspecteur lui fait la remarque:
- Mademoiselle, vous n'avez pas interrogé cet enfant là, à côté de moi.
On dirait que lui aussi veut chanter.
- Ben, c'est que, euh... Et puis mh erde, se dit notre charmante instit', il faut que je l'interroge, tant pis.
- Vas-y Mohammed (car il s'appelle comme ça).
Que vas-tu nous chanter ?
- Les tétons, m'dame.
- ???
- Ah !
Bravo mademoiselle, fait l'inspecteur, je vois que vous leur apprenez de belles choses.
- Je ne comprends pas Monsieur, je vous l'assure !
Et l'institutrice, complètement désolée, dit à Mohammed:
- Bon, vas-y mon petit, chante-nous ta chanson... Et Mohammed:
- Les tétons, petit navireeeuuuuh, les tétons, petit navireeeuuuuh...

 




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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 12:39










 
Il n'y a pas six ou sept merveilles dans le monde ;

 Il n'y en a qu'une  : 

c'est l'amour.




Jacques Prévert




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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 13:13
































Mal aux pieds, au dos, à la tête ?


Mais c'est la magie de Noël, que revoilà !


Enfin, il est possible à nouveau de se faire couramment massacrer les panards. Suffit de traverser un marché de Noël, de préférence dans une grande ville : le résultat est meilleur.
On s'y fait rétamer les tatanes à peu près une fois à la minute. Passe encore quand le maladroit a le gabarit d'un touriste taïwanais, bien entendu confondu en excuses.


Quand il s'agit d'une armoire bavaroise bien charpentée, en revanche, qui a la bonne idée de prendre racines pile-poil sur l'ongle incarné dont la seule évocation suffit à faire transpirer entre les omoplates, c'est l'extase. Les anges de la nuit de Noël en avant-première.


Un Noël comme on aime


On peut toujours éviter les heures d'affluence. Gare aux jours de pluie, alors. Là, c'est le coup de pébroc assuré entre la quatrième et la troisième vertèbre cervicale, à l'endroit exact où l'on s'est pris, gamin, un poteau de handball à rebours.


Se dépêcher de jeter un regard noir au criminel, avant que quelqu'un ne vous plante des baleines dans les deux yeux. Ou que déboule entre deux chalets une poussette d'enfant à quatre roues motrices et 300 kg à vide, pour remettre moelle épinière et politesse d'aplomb dans le bazar.


Reste plus, avant la carapate, que le remède miracle en de si cruelles occurrences : le vin chaud. Si bonne idée.


Ca brûle rapidement quelque chose qui devait être des muqueuses, l'orange et la cannelle mélangées décalaminent jusqu'à l'os les sinus, même les very encombrés. Si vous apercevez un père Noël bleu qui vous parle de bouclier fiscal, pas grave. Il ne s'agit probablement que d'un début d'hallucination.


Ne pas vouloir, pour autant, mettre sur le compte du breuvage la constatation faite incidemment par les autorités : une fois sur deux, le « made in » apposé sur des décos de Noël serait suivi de la précision « China ». La preuve que l'Empire du Milieu n'est pas hermétique à la beauté de Noël. Pas plus que nous, en fait.


Didier Rose 

              Je pense donc je lis les DNA




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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 20:46


  Voici ma main : elle a cinq doigts.
En voici deux, en voici trois.
Le premier, ce gros bonhomme,
C’est le pouce qu’il se nomme.
L’index qui montre le chemin,
Est le second doigt de la main.
Entre l’index et l’annulaire,
Le majeur paraît un grand frère.
L’annulaire porte l’anneau,
Avec sa bague, il fait le beau.
Le tout petit auriculaire
Marche à côté de l’annulaire.
Regardez mes doigts travailler.
Chacun fait son petit métier.



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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 19:26
 








  Grimpez si vous le voulez,
mais n'oubliez jamais que le courage
et la force ne sont rien sans prudence,
et qu'un seul moment de négligence
peut détruire  une vie entière de bonheur. 
N'agissez jamais à la hâte,
prenez garde au moindre pas.
 Et dès le début,  pensez
que ce pourrait être la fin. 

Edward Whymper








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