7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 22:27









 
Hier encore nous échangions des mots...
Je les ai remplacé par le chant des oiseaux,
Le souffle du vent par les branches chuchoté,
Le murmure insidieux de la campagne, l’été.
 
Hier encore ta présence emplissait ma demeure
Je l’ai remplacé par des vides et des leurres,
J’ai balayé mon coeur des souvenirs d’antan
Effaçant notre vie, j’ai défié le temps .
 
Hier encore nous vivions... Mais que sera demain ?
"La sagesse", me souffle un ange séraphin ,
Ignorer l’avenir, vivre dans le présent,
écouter le silence et des oiseaux le chant ...




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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 00:03






Maman chérie,
 
L'an passé, je t'ai offert un collier en nouilles vernissées et tu ne l'as jamais mis. L'année précédente, j'avais consacré des après-midi à peindre  et coller des pots de yaourt pour te faire  un vase original. Tu l'as enfoui au fond d'un placard. Je ne sais plus quand je t'ai fabriqué un vide-poche en marqueterie de pinces  à linge, mais je ne l'ai jamais revu.
Aussi cette année, je comptais casser ma tirelire pour  t'acheter quelques chose, un objet manufacturé comme tu en poses sur le buffet.

 
Car je sens que mes productions artistiques ne te vont pas droit au coeur... quoique tu en dises. Mais voilà, papa ne m'a pas donné mon argent de poche cette semaine.  Il m'a dit que son banquier est en panne de liquide.

Je n'ai pas bien compris le rapport. Si le banquier a besoin d'eau pour nous donner des sous,  on en a plein qui coule au robinet.  Mais papa m'a dit que ça n'a rien à voir, que le liquide,  c'est de la fraîche. De la fraîche, on en a aussi au frigo......Enfin, je sens que papa fait sa mauvaise tête. On a fait le tour des distributeurs qui  ne distribuent plus rien.

Je crois que papa est devenu un peu dingue parce qu'il a dit  à un passant que "les espèces sont une espèce en voie de  disparition". J'ai préféré ne pas insister... Donc, pour ta fête, je t'ai fabriqué un plateau décoré de  billets de Monopoly parce que les vrais billets, on n'en a vraiment pas trouvés.

Mille baisers   

Manu

 

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 18:43






 
 


Tu aimes aller au travers des chemins,
Te dépenser sans fin,
Qu'importe le temps, ce qui compte pour toi
C'est de trouver dans l'effort la joie.
Tu aimes la nature, les paysages qui varient
De saison en saison sans ennui,
Tu cherches parfois à te surpasser
Mais tu aimes aussi sur un chemin tranquille filer.
Avant tout, c'est la grand air qui t'appelle
Et qui te donne des ailes
Aussi continue de parcourir chemins et sentiers
Plus que tout, ils savent la paix apporter.

Chantal SERGERA




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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 17:32



















     ODE A MAMAN .

Une maman c'est un doux rayon de soleil
Qui réchauffe notre cœur.
Une maman c'est le doux parfum de notre enfance,
Celle qui nous berce tendrement
En fredonnant des chansonnettes
Pour consoler nos pleurs d'enfant.
Une maman c'est la tendresse au quotidien
Qui nous inonde de chaleur.
Une maman c'est un refuge solide
Celle qui nous écoute et console nos émois d'adolescent
En guidant nos pas vers le chemin de la raison.
Une maman c'est le bonheur à l'état pur
Qui sublime notre vie.
Une maman c'est l'amour avec un grand "A"
Celle qu'il faut chérir et soutenir à tout moment
En lui disant le plus simplement du monde,
Maman Je T'Aime


Dominique Schultz  (Alsace)

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 19:42
 






 L'amour :
 la métamorphose du papillon à rebours.
Il naît papillon et meurt chenille.
André Langevin



Ce que la chenille appelle la mort,
le papillon l'appelle renaissance.
Violette Lebon







  Les proverbes ressemblent aux papillons ;
on en attrape quelques-uns,
 les autres s'envolent.

Wilhelm Wander




Pour le papillon,
la propriété, c'est le vol.
  


 Albert Willemetz















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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 21:18

 
 
  

 

L'été sur un autre pied.

La cheville cette année se porte dégagée. Sur les pavés, il n'y a peut-être pas la plage. Mais, à vue de nez, c'est tout comme : les claquettes courent les rues. C'est même un bing-bang de la sandale, le bingo des tongs.


Même sous nos climats résonne le clap-clap des savates portées à la légère. Pas une tendance : plutôt une lame de fond, le raz-de-marée n'est plus loin.
On pensait les spartiates cantonnées aux bords de mer. Géographie à la petite semelle. Loin des mouettes et des brises marines, la sandalette donne aux cités les plus continentales, y compris en Alsace, un air de Strasbourg-sur-Mer, de Mulhouse-Plage, de Port-Colmar.


A tong et à travers


C'est peu dire que le paysage urbain a pris des allures maritimes. Au ras du bitume, comme un océan de godasses qui claquent sous le talon, des nuées d'orteils en goguette. Autant être franc : côté panorama, ce n'est pas le panard.
Se cogner les ripatons des voisins sur une terrasse, à la chandelle, on connaît plus romantique. Voir défiler les pinceaux pas toujours ragoûtants des touristes jusque dans des lieux à élévation spirituelle, voilà de quoi ramener sur terre.
Quant aux transports en commun, à certaines heures, on se prend les fumerons de ces demoiselles à toutes les sauces (bonjour les vernis fatigués), les arpions velus de ces messieurs en prime. Manque plus que le pédiluve à la prochaine correspondance.


Bref, on l'aura compris, les tongs ne posent pas qu'une question plastique. Après le short, le tee-shirt décapotable à hauteur de nombril et le string apparent, la claquette met sans doute une nouvelle claque à certaines hauteurs de vue sur les bienfaits du progrès.
A moins qu'il ne faille y voir un effet collatéral de la crise.

Plus de tongs, c'est moins de textile, moins de cuir, moins de caoutchouc. Donc, au final, moins de dépenses. Le retour des va-nu-pieds ne serait donc pas fortuit.

La tong, modèle social pour remettre tout le monde sur un pied d'égalité ?

 

Didier Rose 

      Je pense donc je lis les DNA

 

 

 

 








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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 17:45

 
A cinq ans je croyais que l'on devenait vieux
Sitôt qu'on atteignait la dizaine d'années
Mais quand mes dix printemps sonnèrent glorieux
Je remis à quinze ans mes caduques données.
 
Lorsque longtemps après, j'attrapai mes quinze ans,
Je fixai à vingt ans ma future vieillesse.
Or, mes vingt ans passés, j'ajoutai dix printemps,
Pensant bien qu'à trente ans j'obtiendrais la sagesse.
 
Arrivèrent ces trente et là je me disais :
On doit devenir vieux seulement à quarante.
La quarantaine vint : j'étais robuste et frais.
Alors, me suis-je dit, ce doit être à cinquante.
 
Cinquante tôt venu, vite je m'aperçus
Qu'on reste jeune encore tant qu'on n'a pas soixante.
Je les ai dépassés de seize ans révolus
Et je me trouve aussi neuf que lorsque j'avais trente.
 
Mes cheveux sont, bien sûr, devenus grisonnants
Mais je conserve encore un peu de ma crinière ;
Je marche sans bâton, mais j'ai perdu mes dents ;
Les jeunes pourraient bien me prendre pour grand-père.
 
Malgré tout, je me sens presque aussi bien portant
Qu'en ces jours si actifs de ma plus tendre enfance ;
Plus modéré, bien sûr, sans crouler cependant.
Mes rêves envolés, je garde l'espérance.
 
Parfois je me demande : "A quel âge est-on vieux ?"
Il me semble que moi, je suis toujours le même ;
Je me tiens occupé, je ne me sens que mieux.
J'ignore la question, ça règle le problème.
 

Quand j'aurai mes cent ans, je dirai : "Ô Seigneur
A quel âge est-on vieux ?
"....Mais à cent ans, quoi faire
Si la neige des ans m'interdit tout labeur ?
mieux vaut le ciel alors...quand il plaira au Père...
 

 Gilbert Boucher



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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 12:24







 
Seule devant ta glace
Tu te vois triste sans savoir pourquoi
Et tu ferais n'importe quoi
Pour ne pas être à ta place
 
Si tu t'appelles mélancolie
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude
 
Si tu t'appelles mélancolie
On est fait pour l'oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble
 
Et demain peut-être
Puisque tout peut arriver, n'importe où
Tu seras là, au rendez-vous
Et je saurai te reconnaître
 
Si tu t'appelles mélancolie
Si l'amour n'est plus qu'une habitude
 Ne me raconte pas ta vie
Je la connais, ta solitude
 
Si tu t'appelles mélancolie
On est fait pour l'oublier ensemble
Les chiens perdus, les incompris
On les connaît, on leur ressemble

Joe Dassin
1974







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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 17:33

 Quand le matin je sommeille
Attendant le déjeuner
Devinez qui me réveille ?
D'un baiser au bout de mon nez
C'est toi petite maman
Toi qui sais toujours comment
Me rendre heureux(se) et content(e)
Et je t'aime tant !
Ma chère petite maman.Virginie,

M.Enf. Moutier

 


 Il y a plus de fleurs 
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans tous les vergers ;
Plus de merles rieurs
Pour ma mère, en mon coeur,
Que dans le monde entier ;
Et bien plus de baisers
Pour ma mère, en mon coeur,
Qu’on en pourrait donner.
Maurice Carême

 

         .../...

  
                                                                      

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 15:43







La vie est comme un arc-en-ciel :
il faut de la pluie et du soleil
pour en voir les couleurs. 
A Ramaiya
 

Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles
 mais uniquement
par manque d'émerveillement.
Gilbert Keith Chesterton
 
 

Délaisse les grandes routes,
prends les sentiers.
Pythagore






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