25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 18:21







           


Comment ça, le joli mois de mai ? Une catastrophe, oui.


Des ponts, des viaducs et des passerelles jetés en pagaille par-dessus le flot des contingences habituelles.


Faut vraiment s'accrocher à la rambarde pour suivre. Repérer à la jumelle les jours travaillés pour trouver encore un équipage à la manoeuvre - et pas seulement dans certaines administrations, comment auraient tendance à le penser des persifleurs imposables.

 

 

Le mois de mai, c'est devenu comme une partie de saute-mouton appliquée aux agendas. Prière de bien viser l'obstacle, calculer où il vaut mieux atterrir, prévoir de ressauter dans la foulée. Un coup de RTT ici, une récup' par là, et salut la compagnie : pouvez toujours laisser un message sur le répondeur.


Génial ? Pas tant. Le surmenage guette, la saturation menace : préparer ses absences à répétition, quel boulot. De quoi sûrement justifier quelques heures sup'. Histoire de bien border la virée en famille du 1er, de paramétrer pile-poil le barbecue du 8, de caler la sortie avec les potes de l'Ascension.


Mais c'est mai !

Certains osent la question : sérieusement, où caser encore un rendez-vous professionnel crédible dans une telle déferlante de nécessités ?


En voilà un autre casse-tête patronal : à qui demander d'aligner cinq jours de travail d'affilée durant un mois comptant trois jours fériés en semaine et s'achevant par un week-end rallongé ? Le crève-coeur n'est pas loin pour les stakhanovistes. Ni le cas de conscience pour les allergiques au boulot : quel jour revenir, s'il en faut vraiment un ?

Tout le monde, c'est vrai, n'a pas ce genre de problème. Malheureusement. La crise est passée par là, hermétique aux charmes présumés du calendrier.
Pour certains, le mois de mai est le printemps des loisirs. Pour d'autres, ce peut être l'automne d'une carrière. Des vacances comme personne n'en souhaite : forcées.

Plus question alors de ponts à répétition, mais plutôt, tout bêtement, de garder les pieds sur terre, si ce n'est au sec. Ne pas oublier : le temps libre, au mois de mai, l'est parfois un peu trop.

 

Didier Rose 

  Je pense donc je lis les DNA




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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 18:38




 

 

Regarde !

On survit à tout :
à la famine, la soif,
le deuil, la douleur,
à tout chagrin et à toute souffrance,
à tout malheur et à toute tristesse.
La vie inflige le pire à l'âme et au corps,
mais on n'en meurt pas,
même malade, fatigué,
très fatigué, faible et usé.
Tu vois, on survit à tout !

E. Acker-Allen

                   
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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 18:09

 
Je plains ceux qui ont l'air intelligent ;
c'est une promesse qu'on ne peut tenir."  Alain
 
"        
       Quand on est intelligent,

il est plus facile de faire l'imbécile
que l'inverse."

Woody Allen


 "L'homme n'est content de rien sauf de son intelligence ;
moins il en a, plus il est content."     
 
                        August Von Kotzebue



"Savoir que l'on sait ce que l'on sait,
et savoir que l'on ne sait pas ce que l'on ne sait pas :
voilà la véritable intelligence."
Confucius








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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 12:25



Aimer, chérir quelqu'un, lui consacrer sa vie,
C'est goûter des moments, des instants merveilleux,
Tel l'oiseau libéré s'envolant vers les cieux
Frissonner de plaisir quand le bonheur revit.
Dès le petit matin aux clartés enchantées,
C'est prévoir ses désirs, jusqu'au soir, tendrement,
Lui vouer ses pensées, sa flamme ou ses serments
Dans le rêve harmonieux, univers de beauté.
On peut aimer aussi en mille autres nuances
Ses parents, sa famille, son pays, son métier,
Des kyrielles d'amis, et même ses héritiers,
Les animaux fidèles à l'affectueuse présence.
On peut encore s'éprendre des objets du logis,
Peindre, écrire, voyager, toutes choses remarquables
Par le coeur inspirées, mais l'amour véritable
Est-il existentiel ou plutôt utopie ?
André KNOLL. 
Alsace




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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 22:02



......xx

xxxxxxxxxxx
smilies

 

Un héritage, c'est comme un virement du passé au présent.

De la nostalgie transmise par acte notarié. Des souvenirs authentifiés par chèque.


En théorie. En pratique, un héritage c'est aussi, parfois, des déchirements familiaux, des haines recuites, des effondrements rétrospectifs. Voire, plus rarement, d'immenses étonnements, par delà la douleur de la perte.

Et voilà comment un Strasbourgeois de notre connaissance s'est retrouvé héritier d'une bien curieuse affaire. Où il est question d'argent, autant être clair.

Des mois après avoir perdu sa parente, le légataire reçoit un étrange courrier avec accusé de réception émanant d'un département d'outre-Vosges. Du sérieux.

La missive émane d'un conseil général, et même du pôle Routes, transports et communication - direction des Routes - division des Investissements routiers - service des Affaires foncières. Dûment signée par le chef dudit service. Avec tampon sur l'enveloppe.


smilesSurprise en héritage

A l'intérieur, pas de fioritures. Du net, du direct. Le texte fait état d'un jugement d'expropriation. Sans doute d'un terrain ayant appartenu à la disparue. Pour en venir, en deux lignes, à l'essentiel : le destinataire, héritier de l'expropriée, est prié d'accepter un chèque d'indemnités.

Au delà de la bouffée sentimentale, à la ré-évocation d'une personne aimée, sacrée surprise. D'autant que, dans sa mansuétude, le service en question a joint le chèque annoncé. Quelle fortune! En l'occurrence, prière de garder son sérieux : 0,61 euro.


On imagine tout le tremblement juridiquo-administratif nécessaire (une expropriation), pour un montant huit fois inférieur au coût de la lettre recommandée. Sans compter les frais annexes, de secrétariat et bancaires, pour même pas le prix d'une baguette.


Le plus ubuesque n'est pas là : le terrain étant partagé en indivision, ce courrier a dû être établi à plusieurs dizaines d'exemplaires.

Reste plus qu'à espérer, pour la bonne marche de l'administration territoriale et d'un chantier sans doute titanesque, que personne n'ait songé à refuser si inoubliable héritage.

 

Didier Rose 

        Je pense donc je lis les DNA




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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 18:13
    On passe un septième de sa vie un lundi.   


Le lundi est à l'origine
 de tous les maux
















.










 "jeter un coup d'oeil"  

fin
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 18:19




 

Les jeunes et les vieux...


Les vieux se sont assis sur le pas de la porte
Ils regardent fleurir votre jeune printemps
Car, si leurs corps sont las, leur âme n'est pas morte
Et leurs cœurs ont toujours 20 ans.
 
Ils aiment, les bons vieux, entendre votre rire
Dans la fuite des jours, de plus en plus pareil
Vos chants, votre gaieté, la fraîcheur d'un sourire
C'est encore un peu de soleil !
 
Car vieillir, ce n'est pas la plus grande détresse
La vie est achevée et ce qui l'anima
Mais c'est d'être tout seul à subir sa vieillesse
Sans que personne vous aimât.
 
Un mot de réconfort, une douce parole
Avec cela les vieux auront tout oublié
La souffrance s'éteint, la tristesse s'envole,
Lorsque l'on est un peu choyé !
 
Aussi lorsque les vieux, dans leur soir qui s'achève
Regarderont passer votre jeune printemps
Les jeunes d'aujourd'hui qui prenez la relève
Saluez.... ils seront contents.




Archives de Maman






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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 17:36






 La mouche et la fourmi contestaient de leur prix.
            «O Jupiter, dit la première,
Faut-il que l'amour-propre aveugle les esprits
            D'une si terrible manière,
            Qu'un vil et rampant animal
A la fille de l'air ose se dire égal ?
Je hante les palais, je m'assieds à ta table :
Si l'on t'immole un boeuf, j'en goûte devant toi ;
Pendant que celle-ci, chétive et misérable,
Vit trois jours d'un fétu qu'elle a traîné chez soi.
            Mais ma mignonne, dites-moi,
Vous campez-vous jamais sur la tête d'un roi,
            D'un empereur ou d'une belle ?
Je rehausse d'un teint la blancheur naturelle ;
Et la dernière main que met à sa beauté
            Une femme allant en conquête,
C'est un ajustement des mouches emprunté.
            Puis allez-moi rompre la tête
            De vos greniers! - Avez-vous dit ?
            Lui répliqua la ménagère.
Vous hantez les palais; mais on vous y maudit
            Et quant à goûter la première
            De ce qu'on sert devant les dieux,
            Croyez-vous qu'il en vaille mieux ?
Si vous entrez partout, aussi font les profanes.
Sur la tête des rois et sur celle de ânes
Vous allez vous planter, je n'en disconviens pas ;
            Et je sais que d'un prompt trépas
Cette importunité bien souvent est punie.
Certain ajustement, dites-vous, rend jolie.
J'en conviens, il est noir ainsi que vous et moi.
Je veux qu'il ait nom mouche: est-ce un sujet pourquoi
            Vous fassiez sonner vos mérites ?
Nomme-t-on pas aussi mouche les parasites
Cessez donc de tenir un langage si vain :
            N'ayez plus ces hautes pensées.
            Les mouches de cour sont chassées ;
Les mouchards  sont pendus, et vous mourrez de faim,
            De froid, de langueur, de misère,
Quand Phébus régnera sur un autre hémisphère.
            Alors je jouirai du fruit de mes travaux :
            Je n'irai, par monts ni par vaux,
            M'exposer au vent, à la pluie ;
            Je vivrai sans mélancolie :
Le soin que j'aurai pris de soin m'exemptera.
            Je vous enseignerai par là
Ce que c'est qu'une fausse ou véritable gloire.
Adieu : je perds le temps ; laissez-moi travailler ;
        Ni mon grenier, ni mon armoire,
            Ne se remplit à babiller."


La Fontaine
 
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 17:38


Tout "pépin" peut faire un arbre
Toute "tuile" peut faire un toit
                                     
Si tu penses que tu es trop petit pour influencer ton monde,
                                   alors essaie de dormir avec un moustique dans ta chambre.


Pas d'épreuves, pas de preuves...
C'est dans l'épreuve que l'on fait nos preuves..






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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 18:21


 

Rouler comme des « cochons » (citation littérale), c'est fini. L'avertissement ne vient pas de n'importe qui. La police allemande, pas particulièrement réputée pour son sens de l'humour, a décidé que l'été serait chaud. Particulièrement pour les adeptes de gommes brûlées sur routes verdoyantes.


La poignée de gaz essorée, les échappements trois-en-un rougis, les cardans secoués, tout ça, assure-t-on outre-Rhin, schluss, terminé. Autant le savoir de ce côté-ci de la frontière aussi : l'ultimatum a été lancé à tout ce qui hurle sur deux-roues.


Trop, affirme la Polizei. A chaque mois de mai, sur les routes de la Forêt-Noire, ça tombe comme à Gravelotte. Les moteurs reprennent des tours et les ambulances du service : + 26% d'accidents l'an dernier. A désespérer les experts en sécurité routière.


Ça gaze un peu trop !


Du coup, ces messieurs de la police ont sorti, plus souvent qu'à leur tour, les radars. Dont certaines fument encore. Dame, un 187 km/h sur une paisible route de montagne, fallait oser. A côté, un 105 km/h en plein village prendrait presque des allures (faussement) raisonnables.


Accrochez-vous : sur 24 000 motos contrôlées, un tiers filaient hors des clous. Allez vous étonner, alors, qu'au joli mois de mai revenu, les porteurs de casquette vertes virent au rouge.


Le pire, se désole la police routière allemande, est que les conduites les plus olé-olé ne sont pas le triste apanage des gamins.

Au moindre rayon de soleil, et pour peu que le bitume soit un peu sec, voilà que déboulent comme des fondus les motards supposés les plus mûrs, âgés de 35 et 55 ans. Problème : ils ne sont pas forcément les plus expérimentés. Résultat, à défaut de filer doux, ils filent parfois un peu trop droit, notamment dans les virages. D'où le coup de sang des autorités - et de frein de la police aux essaims un peu trop bourdonnants des motos du week-end.

Français, Allemands, Suisses sont prévenus : mollo les gaz en Forêt-Noire. Mais aussi, on l'espère, dans nos si chères Vosges. Nouveau code, sur la route : vieux motard que jamais.

 


Didier Rose 

        Je pense donc je lis les DNA

 






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