Le bonheur, c’est tout petit,
Si petit que parfois on ne le voit pas,
Alors on cherche, on cherche partout.
Il est là, dans l’arbre qui chante dans le vent,
L’oiseau le crie dans le ciel,
La rivière le murmure,
Le ruisseau le chuchote,
Le soleil, la goutte de pluie le disent.
Tu peux le voir là, dans le regard de l’enfant,
Le pain que l’on rompt et que l’on partage,
La main que l’on tend.
Le bonheur, c’est tout petit,
Si petit que parfois on ne le voit pas,
Et on le cherche dans le béton, l’acier,
La fortune,
Mais le bonheur n’y est pas,
Ni dans l’aisance ni dans le confort.
On veut se le construire mais il est là,
À côté de nous, et on passe sans le voir,
Car le bonheur est tout petit.
Il ne se cache pas,
C’est là son secret.
Il est là, près de nous
Et parfois en nous.
D. Quertain
L’âge mûr c’est être toujours jeune mais avec beaucoup plus d’efforts. Vieillir c’est « passer de la passion à la compassion ». Plein de gens n’arrivent pas à 80 ans car pendant trop longtemps ils se sont battus pour rester à 40 ans. Passé le cap de la soixantaine peu de choses paraissent absurdes. Les jeunes pensent que les vieux sont fous, les vieux savent que les jeunes le sont. Personne ne va plus vite que les années. Dans les yeux d’un jeune brille la flamme, dans les yeux d’un vieux brille la lumière. L’initiative des jeunes vaut autant que l’expérience des vieux. Derrière chaque homme il y a un enfant. Les jeunes vont en groupe, les adultes en couple, les vieux vont seuls. Heureux celui qui a été jeune pendant sa jeunesse. Et sage l’âge venu. Nous désirons tous vivre vieux mais refusons de l’être. C’est plaisant d’arriver à un grand âge mais pas de l’avoir. |
Il y a ceux qui sont partis parce que c’était l’heure. Ils ont refermé leur porte sans bruit, ont laissé un mot sur la table, des souvenirs et des enseignements, un fardeau d’amour et puis s’en sont allés, comme ils sont venus, dans l’ordre des choses. Il y a ceux que la Camarde nous a arrachés, enlevés. Ils sont partis parce qu’ils ne pouvaient faire autrement, dans un bruit de claquement de porte. Ils ont embarqué un bout de notre cœur, nous laissant à nos cris d’injustice, de culpabilité, à notre solitude. Leur absence nous fait une deuxième peau. Mais tous sont là, rendus à la terre qui les a portés ou envolés dans une brise légère, ils nous habitent et leur souvenir se parfume d’un bouquet de fleurs ou des embruns iodés du whisky. Et puis il y a les morts kilométriques, ceux dont la porte explose, ceux qui sont nés au mauvais endroit, ceux qu’on condamne au néant. Eux ne partent pas : ils restent là, dans la poussière d’un sol craquelé, sous les décombres d’un hôpital ; et ce sont les vivants, les encore vivants, qui partent, s’évadent de ce cimetière aux grilles scellées. Ils mettent des kilomètres entre eux et la mort mais elle les rattrape parfois et quand ils se croient suffisamment loin d’elle, elle vient encore les tourmenter. Elle prend le visage de la peur. Et si ces encore vivants transportaient la mort dans leur maigre bagage, comme une maladie contagieuse ? Elle a bon dos la peur, qu’attisent des gardiens de nécropoles, mais elle n’abolit rien et surtout pas la conscience de notre humanité. La mort nous rattrapera tous un jour, vivants et encore vivants, et il serait sans doute léger au cœur de ceux qui resteront que nous puissions alors tous… reposer en paix. Hervé Miclo Dernières Nouvelles d'Alsace 01.11.2016 |
Le bonheur n'est pas accroché à la lune,
Suspendu à quelque astre lointain ;
Il n'est pas sur Jupiter, Mars ou Neptune,
Mais à portée de main.
Le bonheur n'est pas au-delà des mers,
Dans un monde céleste, merveilleux, incertain
Il est sur notre propre terre,
A portée de main.
Le bonheur n'est pas sur une île lointaine,
Quelque part sur l'Océan terrible :
Il est chez nous, dans la plaine,
Dans ta maison paisible.
Le bonheur n'est pas dans un château grandiose,
Habité par des reines et des rois ;
Il est dans ton jardin de roses,
Dans ta maison de bois.
Le bonheur n'est pas dans une nuit vénitienne,
Faite de musique et d'amour,
Il est dans les choses quotidiennes,
Que tu retrouves chaque jour.
Le bonheur n'est pas dans quelque grande ville,
Où l'on parle de richesses et de joie ;
Il est dans ta chambre tranquille,
Tout près de toi.
Le bonheur n'est pas dans les choses qu'on espère,
Et qu'on réclame du lendemain ;
Il est dans celles qui nous entourent,
Et qui reposent entre nos mains.
Anonyme
Il y a bien longtemps, quelque part sur la terre. né en 1943 à Meknès,au Maroc |
P. Bosmans |
Je voudrais répliquer à la campagne de dénigrement que vous menez à mon égard. Je sais que vous me détestez depuis toujours, et cet été encore plus que jamais.
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