22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 10:34

 

 

 

Vous êtes-vous déjà posé des questions sur votre genèse pour savoir ce que le moment de l’acte de reproduction, qui vous a posé dans ce monde, a eu comme impact sur votre sort ?  Moi oui ! Et je dis haut et fort « merci Madeleine, merci Eugène », merci maman, merci papa. Eugène est rentré sain et sauf des péripéties douloureuses de la guerre pour épouser une jeune fille nubile et orpheline de père qui attendait à la fois l’amour et un mâle pour les soutenir elle et Mamema dans leur bistrot, dans ce lieu d’hommes, des durs, des vrais qui n’avaient pas été éduqués dans la délicatesse rothschildienne.
Merci Madeleine ! Merci Eugène !
Merci Madeleine ! Merci Eugène ! Quelle belle idée ils ont eue de me faire naître en 1949, de m’avoir posée dans cette ère des bouleversements abyssaux ! Je suis née dans cette préhistoire où on allait à l’école en sabots ou en snow-boots selon la météo ; maintenant, Zalando peut te livrer des pompes différentes chaque jour.   Je suis née dans des temps où faire sa toilette relevait d’une grande période préparatoire consistant à javelliser l’évier, à chauffer de l’eau dans une bouilloire, à faire ses ablutions. Le bain se prenait une fois par semaine aux bains municipaux de la ville la plus proche ; maintenant, tu as douche, sauna et tuyaux d’aspersion thérapeutique à la maison.  Je suis née avec le besoin de courir à la bibliothèque municipale pour trouver des documents sur l’histoire ou le livre à lecture obligatoire ; maintenant, tu as toutes les données sur histoire, géo, sciences et art sur les pages de Google, sur ta table de cuisine. L’esprit peut s’éclairer alors que le corps reste en peignoir et en schlappe. Même les chirurgiens peuvent faire du télétravail, pilotant des robots au scalpel et au bistouri à distance.
Mamema cuisine avec Etchebest
Quel beau parcours m’a été donné à cause de cette date qui m’a fait naître au moment de toutes ces évolutions révolutionnaires ! Cette coïncidence de mon histoire personnelle avec la grande Histoire et ses progrès m’a permis de m’initier aux sciences informatiques, de devenir une créatrice de vidéos TikTok, de pouvoir réparer mes petits appareils électriques grâce aux tutos de Youtube.  Nous sommes tous devenus omniscients et polyvalents. Mamema cuisine avec Etchebest. Elle a un portable. Elle dit : « La Coop n’existe plus mais maintenant, pour savoir ce que font Angèle et Yvonne, je regarde sur Facebook, là elles mettent tout, leurs gâteaux, leurs nouvelles robes et les photos de leurs thés dansants. C’est mieux qu’avant ! J’ai pu arrêter d’acheter des sardines juste pour écouter les ratschereie de ces bonnes femmes. »
Confucius dit : « Toute cette évolution a été fatale aux sardines. »

 
 
 
Huguette Dreikaus

 

 

 

 

 

 

 

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17 avril 2024 3 17 /04 /avril /2024 15:48

 
 
 
 
 
 
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16 avril 2024 2 16 /04 /avril /2024 10:55

 

 

 

Connaissez-vous Vicky Leandros ? Je vous parle d’une chanteuse que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître. Une chanteuse allemande d’origine grecque surtout connue pour avoir gagné l’Eurovision en 1972, c’est-à-dire connue par les amateurs de ce concours surréaliste que j’attends personnellement toujours avec impatience pour entendre une de ces phrases si drôles  : « Italy one point ».  Qui parle encore de Vicky Leandros ? Les journaux allemands du style Neue Post ou Neue Welt qui racontent aux vieux les péripéties des stars de leur âge.  On y lit des papiers émouvants sur la prostate de l’un, le mariage à 91 ans d’un autre et sur les aléas de leur vie (divorce, faillite, démence, etc.) Et donc, cette semaine, on a parlé de Vicky Leandros (qui a choisi un prénom qui se termine par un i-grec pour marquer ses origines).
Une chute qui aurait pu être fatale
L’interprète de « Après toi » donne encore des galas, très souvent lors de croisières, ce qui est super pour un chanteur un peu “has been” car le public est captif ! On ne s’échappe pas si on est sur un bateau. De surcroît, il n’y a pas mille choses à faire.    Et voilà que cette vénérable dame de 75 ans tombe de scène. Une chute d’un mètre qui aurait pu lui être fatale : une nuque est si vite brisée, un cœur s’arrête facilement en cas de forte angoisse.   Mais Vicky n’a rien. Elle dit « Ils étaient 101 anges gardiens à me prendre à bras-le-corps et à me déposer doucement par terre. »   Pourquoi 101 anges gardiens ? Les a-t-elle comptés ? Pourquoi lui en faut-il autant ? Y aurait-il une protection divine à deux vitesses ? Qui croit encore aux anges gardiens ? De nos jours on mise sur les assurances, sur le SAMU, sur les caméras de surveillance et sur les opérations Ulule pour échapper au pire.  Qui ferait encore appel à son ange gardien ? Moi !!! J’en ai vu un toute mon enfance. Sur un tableau accroché au-dessus du canapé il y avait un ange blond avec une robe vaporeuse verte et rose qui aidait deux enfants à traverser un torrent.    Cet ange est toujours avec moi. Croyez-le ou non, il m’a déjà secourue en bien des circonstances.
Ceci dit : je n’ai qu’un seul ange gardien ! Bien qu’à mon avis il faudrait beaucoup d’anges pour me soulever si je chutais. 101 ? Pourquoi pas ?

 

 

Huguette Dreikaus

 

 

 

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10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 04:01

 

 

Les journaux s’en sont fait l’écho : Isabelle Huppert a été interrompue par un « On ne comprend pas ce que tu dis » venu de la salle pendant son interprétation de Bérénice , de Racine, dans une mise en scène incluant un bégaiement. Le spectateur, comme le citoyen, entre dans l’arène, ce lieu où sont confrontés ceux qui font le spectacle et ceux qui assistent au spectacle. C’est un lieu où le spectateur a eu, un temps, le droit de mise à mort sur l’individu au centre de l’exhibition. Il lui suffisait pour cela de baisser le pouce.
Éliminer celui qui fait le show est un ball-trap très prisé. Dès 1930, avec un crochet, on descendait de scène les chanteurs qui n’avaient pas la chance de plaire. Dès lors, on appela ces concours de chanteurs amateurs des « radio-crochets ».
Même les pros ne sont pas à l’abri. Justin Bieber, Gad Elmaleh, Roberto Alagna ont dû quitter la scène sous des huées de spectateurs. Ce mur invisible qui fait d’un artiste comme une toile de maître à respecter, ce mur-là est tombé. Comme les toiles de maître sont aspergées de soupe, les artistes de la scène sont interrompus et contestés « in situ » et illico.
Mon mari a lui aussi interpellé Darry Cowl en son temps : « Monsieur, quand on bredouille, on travaille plutôt comme boulanger. » On peut dire, avec un jeu de mots, qu’il lui a décroché un pain. Je ne savais plus où me mettre. J’ai fait comme Simon Pierre au moment de la Passion du Christ, j’ai dit : « Je ne connais pas cet homme. »  Il faut dire que ce mur invisible qui, en principe, doit séparer l’artiste de son public, est ouvert dans les deux sens. Il y a en effet de plus en plus d’artistes qui interpellent le public.

Faire le trublion est devenu un rôle à part
« Hé toi, là-bas, la rousse ! Faut faire un procès à ton coiffeur. Il t’a loupée. T’as la même tête qu’une allumette mais vu ta tronche on n’a pas envie de t’allumer. » Ou encore : « Bravo pour vos œufs miroir, Monsieur, oui, vous avez bien des œufs miroir car avec la panse que vous avez, il vous faut bien un miroir pour pouvoir les voir. » Et j’en passe.
J’ai même assisté à un spectacle à Paris où le comique a donné 200 euros au spectateur du premier rang en guise de dommages et intérêts pour l’avoir fustigé et raillé sans vergogne tout au long de la soirée.
« Faire le trublion » est ainsi devenu un rôle à part dans le spectacle vivant. On appelle cela « faire le Baffie ». Notre régional Tom Dingler a rempli cette tâche dans Motus.
Il s’agit de trouver « la » phrase. C’est un art aussi. Faut-il dire aux spectateurs, qui ne sont pas rompus à l’art de l’interpellation, comme on le dit aux enfants qu’on emmène au théâtre : « Soyez sages ! » ?
Il est bien qu’il y ait une vraie relation entre celui qui dit et celui qui ressent. C’est ainsi que naissent les applaudissements et les rires. L’émotion se partage. Et s’exprime. Mamema dit : « Si celui qui est sur scène éternue, je lui dis : Gsundheit ! » Au théâtre, on est entre humains. Les monstres sacrés sont au cinéma.

 

Huguette Dreikaus

 

 

 

 

 

 

 

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1 avril 2024 1 01 /04 /avril /2024 12:32

 

Encore une question sibylline qui use du double sens d’un mot. En fait, ma question réelle est celle-ci : « Pourquoi donner des coups de pied à cet os de l’oreille qu’on appelle étrier ? ». Bref, je m’en vais vous parler de cette forme de cruauté qui a besoin d’une oreille pour s’exprimer.
La chose commence à l’école, où le garnement se faisait tirer l’oreille en cas d’insolence, de paresse ou d’inculture. J’utilise un temps de passé pour parler de la chose car, de nos jours, tirer les oreilles d’un chenapan c’est un acte de barbarie, voire une torture. Pourtant, selon les adeptes de l’auriculothérapie, tirer le lobe de l’oreille c’est actionner le bon fonctionnement du cerveau symboliquement présent dans la partie molle du pavillon. Malgré tout, cela n’a plus cours. Il est interdit à toute personne avec un rôle éducatif de s’en prendre aux oreilles des pioupious qui lui sont confiés. Révolu aussi le temps où on pouvait coiffer le potache d’oreilles d’âne et le poser dans un des coins de la salle de classe. Voilà une humiliation publique qui pourrait entraîner des troubles de la personnalité. Comptez les prédateurs sexuels et les serial killers qui portaient le bonnet d’âne durant leur scolarité !
Toutes les pratiques cruelles envers les oreilles sont prescrites par la loi. Sauf la moquerie. Sur ce plan-là, ça y va ! Les gens avec de grandes oreilles sont l’objet de railleries millénaires. C’est tout juste si on ne dit pas à haute voix cette phrase qui se susurre dans les allées des marchés et dans les cafétérias : « Avec des oreilles pareilles, Charles ne devrait pas être roi ».
Or, rien n’arrête la cruauté et surtout pas celle qui s’attaque directement aux oreilles, aux vraies, celles qui sont faites de chair et de cartilage. C’est dans un acte de barbarie que Mike Tyson a arraché l’oreille de son rival… avec les dents ! Le rituel est acté. Le crime de bouffe-oreille aussi a été perpétré maintes fois avec ingestion ! En 2011 lors d’un match de rugby, en 2016 dans un salon familial et en 2022 lors d’un concert à Clermont-Ferrand. Et j’en passe… Une masse. Nous sommes en 2024 et en Russie, où un suspect de la fusillade de Moscou a eu l’oreille coupée. L’oreille de l’autre est le sublime objet pour une vengeance.
Personne n’est innocent ! Pas même vous ! Les statistiques démontrent que 59 % des personnes s’attaquent en premier aux oreilles du lapin de Pâques. Ne soyez pas cruels ! Manger des cloches !

 

 
Huguette Dreikaus

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 13:35

 

 

 

 

Que vous soyez fier comme un coq
Fort comme un bœuf
Têtu comme un âne
Malin comme un singe
Ou simplement un chaud lapin
Vous êtes tous, un jour ou l'autre
Devenu chèvre pour une caille
aux yeux de biche
Vous arrivez à votre premier
rendez-vous
Fier comme un paon
Et frais comme un gardon
Et là ... Pas un chat !
Vous faites le pied de grue
Vous demandant si cette bécasse
vous a réellement posé un lapin
Il y a anguille sous roche
Et pourtant le bouc émissaire
qui vous a obtenu ce rancard
La tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon
Vous l'a certifié
Cette poule a du chien
Une vraie panthère !
C'est sûr, vous serez
un crapaud mort d'amour
Mais tout de même,
elle vous traite comme un chien
Vous êtes prêt à gueuler
comme un putois
Quand finalement
la fine mouche arrive
Bon, vous vous dites que
dix minutes de retard
Il n'y a pas de quoi casser
trois pattes à un canard
Sauf que la fameuse souris
Malgré son cou de cygne
et sa crinière de lion
Est en fait aussi plate qu'une limande
Myope comme une taupe
Elle souffle comme un phoque
Et rit comme une baleine
Une vraie peau de vache, quoi !
Et vous, vous êtes fait comme un rat
Vous roulez des yeux de merlan frit
Vous êtes rouge comme une écrevisse
Mais vous restez muet
comme une carpe
Elle essaie bien de vous
tirer les vers du nez
Mais vous sautez du coq à l'âne
Et finissez par noyer le poisson
Vous avez le cafard
L'envie vous prend de pleurer
comme un veau
(ou de verser des larmes
de crocodile, c'est selon)
Vous finissez par prendre
le taureau par les cornes
Et vous inventer une fièvre de cheval
Qui vous permet de filer
comme un lièvre
C'est pas que vous êtes
une poule mouillée
Vous ne voulez pas être le
dindon de la farce
Vous avez beau être doux
comme un agneau
Sous vos airs d'ours mal léché
Faut pas vous prendre pour un pigeon
Car vous pourriez devenir
le loup dans la bergerie
Et puis, ç'aurait servi à quoi
De se regarder comme
des chiens de faïence
Après tout, revenons à nos moutons
Vous avez maintenant une faim de loup
L'envie de dormir comme un loir
Et surtout vous avez
d'autres chats à fouetter.

 

Billet d'humour Jean d'Ormesson

 

 

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17 mars 2024 7 17 /03 /mars /2024 15:46

 

 

 

La vox populi mériterait, en certaines occasions, d’avoir une extinction de voix. On dit que les bobards ont les jambes courtes, mais apparemment les progrès de la chirurgie esthétique qui permettent à Marie Charlotte d’avoir la longueur des jambes d’Adriana Karembeu, permettent aussi aux bobards d’avoir des bottes de sept lieues et de se répandre à vitesse grand V.
Voilà donc que le mythe du transgenre circule à nouveau dans les sphères de ceux dont l’Histoire gardera le nom. On est revenu au temps de Jeanne d’Arc. La pauvre Pucelle qui avait pourtant donné sa vie pour sauver son pays, se vit traiter de transgenre. Le 20 juillet 2015, le journal Libération rapporte cette rumeur : « Jeanne d’Arc s’appelait Philippe ». Et voici que le spectre de la médisance reprend corps : « Brigitte Macron s’appelle Jean-Michel ». Telle est la clameur qui s’est levée. Nous aurions Mrs Doubtfire à l’Élysée.

Fichez la paix à Brigitte !
Il est vrai que nous vivons dans une époque où l’inclusion est reine. Mais de là à attaquer de front une femme avec une rumeur qui tient de l’ineptie, c’est fort de café. Pour faire vaciller le pouvoir politique d’un chef d’État, il y a des doutes plus légitimes à émettre à son sujet que celui qui concerne l’ADN et le caryotype de son épouse. Fichez la paix à Brigitte ! Elle a été une prof exemplaire et même Truchtersheim le sait. Elle a mis trois enfants au monde. Si elle était Jean-Michel Trogneux, elle aurait accompli un miracle de la science, une chose exceptionnelle que seul Arnold Schwarzenegger a pu accomplir dans Junior , sous les caméras d’Ivan Reitman. Nous sommes dans la science-fiction. Nous sommes dans l’univers fictif de Harry Potter, qui transforme sa tante en ballon pour se venger d’elle, dans un mouvement de haine.
L’aversion envers Macron est-elle telle qu’il faille détruire l’image de son épouse ? Nous avons à l’Élysée, pour la première fois depuis de Gaulle, un couple légitime sans histoires de changement brusque de l’épouse en plein mandat, sans scooter avec casque et sans nuitées « douche comprise ». Quel bonheur de voir Brigitte et Emmanuel, la main dans la main, après 17 ans d’union officielle. Faut-il insuffler de l’étrange ou du morbide dans une relation qui dépasse nos idées «  kleinkariert  » (mesquines), comme disent les Allemands ? J’ai moi-même partagé douze ans de ma vie avec un homme de 24 ans mon cadet. Et alors ? Maintenant je la partage avec trois chats. Est-ce un vice ?
Brigitte Macron, née Trogneux, vous êtes une femme. Mais, dans les situations que vous avez à vivre, je dirais, face à votre courage : « Bravo ! Vous avez des couilles ! »

 
 
 
 
Huguette Dreikaus

 

 

 

 
 
 

 

 

 

 

 

 

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9 mars 2024 6 09 /03 /mars /2024 13:13

 

Œudipe :
La question est complexe.

Pythagore :
Tout est d'équerre.

Socrate :
Je ne sais pas.

Hippocrate :
Tant qu'on a la santé.

Léonard de Vinci :
(se contente de sourire)

Galilée :
Ça tourne rond !

Descartes :
Bien, je pense.

Pascal :
Bien, je parie.

Spinoza :
Bien, en substance.

Newton :
La question tombe à pic.

Vivaldi :
Ça dépend des saisons...

Franklin :
Du tonnerre !

D'Alembert et Diderot : Impossible de répondre
en deux mots.

Kant :
Question critique.

Casanova :
Tout le plaisir est pour moi !

Sade :
Foutrement bien !

Marat :
Ça baigne !

Robespierre :
Vous perdez la tête ?

Hegel :
Au total, bien.

Beethoven :
En sourdine.

Paganini :
Allegro ma non troppo.

Schopenhauer :
Ce n'est pas
la volonté qui me manque.

Poe :
Extraordinairement bien !

Darwin :
On s'adapte.

Marx :
Ça ira mieux demain.

Nietzsche :
Par-delà le bien, merci.

Freud :
Et vous ?

Marie Curie :
Je suis radieuse !

Proust :
Donnons du temps au temps...

Einstein :
Relativement bien.

Picasso :
Ça dépend des périodes.

Dracula :
J'ai de la veine !

Cyrano de Bergerac :
À vue de nez, bien !

Camus :
La question est absurde.

 

 

 

 

 

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 08:06

 

 

 

 

 

  Un rat  ? Des goûts
    Un cas  ? Des colles
    Un  pont ? Des râbles
    Un  flagrant ? Des lits
    Une  voiture ? Des mares
    Un  évier ? Des bouchers
    Un  scout ? Des brouillards
    Un  bond ? Des buts
    Une  dent ? Des chaussées
    Un air ? Des confits
    Un  beau ? Des cors
    Un mur  ? Des crépis
    Un  valet ? Des curies
    Un drogué ? Des foncés
    Une  jolie ? Des gaines
    Un crâne ? Des garnis
    Un frigo ? Des givrés
    Un brusque ? Des luges
    Un  ministre ? Des missionnaires
    Une  grosse ? Des panses
    Un propos ? Des placés
    Une  cinglante ? Des routes
    Un  fâcheux ? Des agréments
    Un délicieux ? Des cerfs
    Une  bande ? Des cinés
    Un sirop ? Des râbles
    Un  argent ? Des tournées
    Et surtout ne pas oublier…
Une bière ? Des haltères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 février 2024 2 20 /02 /février /2024 12:41

 

 

 

 

La saison touristique nouvelle est lancée. Les prospectus sont dans les boîtes aux lettres. Les agences tiennent salon. L’éco-responsabilité s’arrête là où commence la recherche d’un asile climatique temporaire avec vue sur palmiers, pagodes ou mosquées, les fesses posées sur un dromadaire, dans un pousse-pousse, un tuk-tuk ou en taxi, jaune si vous êtes à New York. Les avions font à nouveau le plein. On enregistre jusqu’à 100 000 décollages et atterrissages par jour, six millions de personnes sont attachés dans des fauteuils à siroter du jus de tomate et à mâcher des poulets au safran, à la coriandre ou aux noix de cajou, selon les compagnies aériennes.
Instagrammer en direct
Au diable l’empreinte carbone. Il faut entretenir le tourisme. Il représente presque 4 % du PIB de la France, 12 % pour un pays comme la Thaïlande. Chacun s’y met. Marie-Claire partage l’appartement de sa maman en été. Sa maisonnette romantique au bord du lac, elle la loue pour des villégiatures. Jo et Louise ont des chambres d’hôtes. Pour améliorer leur quotidien, ils acceptent de partager leurs maisons avec des quidams fouineurs qui leur mettent, sous le nez, des araignées, des doigts maculés de poussière prise sur le haut des armoires et des poils de cul trouvés sous le matelas. Vive les touristes.
Les villages organisent des fêtes colorées, des défilés de chars fleuris, des cortèges musicaux. Ce n’est pas samba-samba comme à Rio, c’est polka-polka, mais c’est le même esprit. Les smartphones se remplissent d’images. C’est le nouveau but des voyages : instagrammer en direct. Faire un trek dans l’Himalaya n’est plus une chose exclue ! C’est le Koh Lanta d’une vie : accompagné d’une dizaine de sherpas et de son médecin, gravir un 6 000 mètres et instagrammer l’instant. Si, de surcroît, vous faites une chute fake en criant « Salut les schnecks ! Je me suis ratatiné la gueule mais à 6 000 mètres, ça n’arrive pas tous les jours », alors là vous avez une pépite pour TikTok. Vous allez engranger un million de vues, c’est sûr.
Dans les chiffres du tourisme, il serait bon de savoir quelle est la part de tourisme pour regroupement familial. Ma copine Lili a trois enfants. Il y en a un qui a ouvert une pâtisserie en Australie, l’autre travaille à Londres pour Sotheby’s et le troisième gère son Riad à Marrakech. Les cas de ce genre sont légion. Bientôt, cet état de fait aura un effet néfaste sur le nombre de nuitées d’hôtel, car tous ces touristes pour regroupement familial vont dormir chez l’habitant.

 
 
 
Huguette Dreikaus

 

 

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